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13/05/2017

120. Salarié ou entrepreneur ? YouTube Live à 4

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Bon nombre de personnes se pose encore cette question : « Faut-il être salarié ou entrepreneur ? « . Pour mettre en lumière certains points  à propos de ces deux statuts professionnels, un YouTube live a été organisé par Jeanviet.

Les intervenants à cette émission étaient :

  • Rémy Bigot : serial entrepreneur et startuper @ Markeet
  • Selma Païva : experte en content marketing et auteure du livre Internet est une table pour deux
  • Ling-En Hsia : consultant, formateur en marketing digital et auteur du livre Le Guide du Blogueur
  • Jean-Baptiste Viet : responsable marketing digital chez Orange, auteur du livre YouTubeur

 

YouTube Live

Retranscription de l’interview

[00 :00 :00] Ling-En Hsia : Bonjour et bienvenue sur l’épisode numéro 120 du podcast destiné aux entreprenariats à domicile. Aujourd’hui est une émission spéciale parce qu’on va diffuser un replay du Youtube Live qui a eu lieu hier soir avec Rémi Bigot, Selma Païva et organisé par Jeanviet. Donc c’était un évènement spécial dans lequel on a pu répondre aux questions des personnes qui se demandaient s’il fallait être salarié ou entrepreneur. Du moins c’était le point de départ et comme on a répondu à pas mal de question, on a quand même beaucoup parlé de marketing web. Je suis certain que tu vas apprendre pleins de choses que tu vas apprécier, si tu ne connais pas encore ces 3 personnes. Tu vas beaucoup les apprécier parce que ce sont des personnes vraiment géniales. Je connais évidemment Rémi Bigot depuis un moment, Jeanviet depuis quelques temps et Salma, seulement depuis quelques mois. Et c’est vraiment des personnes super sympas, qui sont compétentes et généreuses. Donc tu verras que dans cet épisode, on va parler de marketing, de Youtube, de médias sociaux, de statut juridique et puis le tout sur un ton très convivial. Ce que je te recommande donc c’est d’écouter et si tu veux voir la vidéo plutôt, va sur solopreneur.fr/120 et tu pourras comme ça découvrir les blogs des 3 autres personnes. J’espère que tu as apprécié et puis laisse un avis sur Itunes ou Soundcloud, laisse un commentaire si tu aimes et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

[00 :01 :43]  Jeanviet: Donc on va faire les présentations, life salarié ou entrepreneur, je redémarre. Nous sommes avec un salarié qui est à la fois entrepreneur, 2 entrepreneurs, je fais une bévue, d’anciens salariés je crois, Selma, Ling-en et à l’autre bout de la France, dans cette belle ville cannoise, on a Rémi Bigot qui est un super entrepreneur qui d’ailleurs est en train de monter une start-up donc je vais laisser mes collègues se présenter. On va démarrer quand même par les demoiselles par Selma qui est en face de moi. Je vais couper mon micro et Selma va pouvoir prendre la parole.

[00 :02 :20] Selma Païva : Est-ce qu’on m’entend bien là ? C’est bon le micro est … tu es sur ?

[00 :02 :24] JV : T’entends ?

[00 :02 :25 ] SP : Tu nous entends Rémi ? Super. Alors bonsoir à tous, je m’appelle Selma Paiva et je suis l’auteur du livre « Internet est une table pour deux », qui est sur Amazon entre autre grâce à Rémi, qui m’a obligée à l’écrire. Merci à Rémi. Donc mon dada c’est le content marketing c’est-à-dire que je fais du conseil et des formations pour les entrepreneurs que j’aide à se démarquer davantage, mieux cibler leurs clients et fluidifier leurs ventes sur le web.

[00 :02 :57] LH : Et je suis jaloux de son site web. Il faut le savoir.

[00 :03 :00] SP : Merci. Je l’ai refait récemment, c’est pour ça.

[00 :03 :07] LH : Cool, je continue. Bonjour, moi c’est Ling-en. Je suis entrepreneur blogueur, j’accompagne les entreprises dans leur communication digitale donc comment utiliser les médias sociaux pour développer leur business et ce qui me passionne d’autant plus est d’accompagner des particuliers qui veulent se lancer dans l’entreprenariat, à se lancer via un blog et à construire tout un business à partir du blog. Je suis auteur du Guide du blogueur, moi aussi j’ai la chance de le publier. Il sort le 1er juin.

[00 :03 :45] JV : Alors attention s’il n’est pas sur mon bureau le 1er juin, ça va barder.

[00 :03 :49] LH : T’inquiète je fais tout pour. Et puis voilà, je suis très content d’être là. Merci.

[00 :03.54] JV : Il a oublié un truc Ling-en. Il a oublié 2 choses. Premièrement, c’est le pape ou le grand père du podcast en France. C’est la première chose.

[00 :04 :03] LH : … du podcast en entreprenariat, précisément

[00 :04 :07] JV : Et deuxièmement, c’est quand même un peu notre maître à tous, il ne le sait pas encore mais il a un potentiel de malade et je le dis souvent aux gens. Bientôt il va tous nous dépasser.

[00 :04 :19] LH : Arrête, je le prends comme un compliment mais non je ne le crois pas. OK merci.

[00 :04 :23] Rémi Bigot : Tu veux que je me présente rapidement ?

[00 :04 :27] JV : Vas- y Rémi présentes toi.

[00 :04 :29] RB : C’est parti. Salut à tous encore. Je suis très heureux d’être avec vous ce soir, alors moi pour faire très simple parce que je n’ai pas envie de vous raconter ma vie. J’ai une émission qui s’appelle le MSB show, c’est une émission vidéo chaque lundi ou on partage avec vous les coulisses des start-up. On a créé une start-up avec Baptiste et Olivier, mes deux associés qui sont sur Paris. Moi je vis entre Cannes et Limoges et en fait le concept c’est de vous raconter un peu tout ce qui se passe. Les bonnes, les mauvaises choses, les bêtises qu’on fait. Bref, un peu vous raconter tout et puis cette start-up si vous ne le connaissez pas, c’est le meilleur outil possible que vous puissiez installer sur votre site web et qui va transformer votre site internet en commercial. C’est super simple à installer et c’est très efficace.

[00 :05 :13]  JV : Merci beaucoup Rémi pour la présentation. C’est bon vous m’entendez bien ? Rémi tu m’entends ? C’est bon ? Nickel ? Ça veut dire que tout le monde m’entends. On va couper le micro 1. Nickel. Donc c’est un peu compliqué la configuration parce qu’on est 3 avec 2 PC chez CoStart. Alors on peut un peu parler de CoStart, c’est un espace de coworking. Je peux montrer ça à l’écran. Tu le montres à l’écran ? On va basculer sur l’écran de Ling-en. Voilà. Et donc c’est un espace qui accepte des entrepreneurs et il y a une particularité que j’ai vu tout à l’heure sur le web, c’est que CoStart vous amène à vous aider mutuellement et vous devez payer un loyer super pas cher alors on en parle un peu parce qu’ils nous hébergent. C’est 200 euros par mois je crois pour pouvoir y bosser. Tu peux en parler un peu Ling-en ?

[00 :06 :00] LH : C’est 190 euros HT par mois. Ouvert 24h/24 7j/7, une super communauté. Effectivement on est encouragé à s’entraider, il n’y a aucune obligation, il n’y a pas de police derrière, mais il y a des formations qui se font en interne juste entre nous. Chacun apporte son expertise, on déjeune ensemble et on est toujours disponible pour s’entraider. C’est vraiment une bonne ambiance. Et ça s’appelle CoStart parce qu’on démarre tous ensemble un business, il y a beaucoup de gens qui démarrent du coup. On est dans une certaine ambiance et mentalité un peu start-up qui est très enrichissante. Cofondateur … C’est toi qui a laissé le micro allumé ? Et du coup, si vous voulez faire une journée d’essai, n’hésitez pas, les fondateurs sont en vacances aujourd’hui mais n’hésite pas à aller sur co-start.fr.

[00 :06 : 57] JV : Je vais reprendre la parole donc il va y avoir des questions sur le live. N’hésitez pas à interagir donc on va déjà saluer toutes les personnes qui sont connectées au live. Je reprends de la liste du début Kelty Vivo, Melvin Last, Sybille, Clara, Gauthier, Zaika et Badminton, SOS PC Christophe donc de jeunes entrepreneurs en herbe qui ont envie peut-être de franchir le cap. On va être là ce soir pour vous aider. Mr Gameeuro51 alors je lis en même temps, alors n’hésitez pas.  « J’aimerais créer une start up sur high tech ». Voilà la première question. La 1ere question, je crois que je vais donner la parole à Rémi qui est en train de partager son réseau de start up sur le MSB Show. Rémi tu peux nous expliquer un peu comment lancer son start up. Vas-y.

[00 :07 :47] RB : Alors pour faire simple, ça dépend parce qu’une start up dans le high tech c’est assez vaste comme question. Mais ce que je peux te dire en tout cas si tu as les premières étapes à mettre en œuvre, c’est déjà de trouver l’idée correcte. Alors l’idée, ce n’est pas forcément une idée à la Facebook. Ce n’est pas forcément l’idée du siècle. Ça c’est ce qu’on te fait croire dans les journaux et à la TV. En fait ça peut être une idée très simple, par contre c’est ton exécution qui va compter donc ce qu’il faut que tu fasses, c’est déjà trouver ton idée. Cette idée, il faut qu’elle soit en rapport avec tes capacités, tes connaissances. Ling-en pourras en parler, et Selma également. Parce que c’est un peu pareil quand on se lance dans l’entreprenariat classique j’ai envie de dire. Et une fois que tu as ça, il faut que tu sois capable de dire « voilà, j’ai besoin de quoi pour créer ce projet. Pour créer la première pierre de ce projet pour le lancer, pour le démarrer ». Et une fois que tu as ça et bien tu te lances. Voilà. C’est assez simple. On a la chance d’être dans un pays qui nous aide beaucoup pour l’entreprenariat contrairement à ce qu’on raconte. Pour te donner un exemple très simple, si aujourd’hui tu es salarié ou si tu es au chômage, tu peux cumuler le chômage et la création de ton entreprise. Ça c’est unique au monde, ça n’existe nulle part ailleurs. J’ai des exemples d’entrepreneurs qui pendant 2 ans sont financés par Pole emploi pour pouvoir créer leur activité. Ça n’existe pas au monde. Tu testes un marché, tu te donnes le temps de bien te poser et que tu y ailles. Et si tu as des questions plus précises, n’hésite pas.

[00 :09 13:] JV : Merci Rémi, je remonte une deuxième question de Pauline. Une question qui est très justifiée. Alors on va laisser un petit peu la parole à la personne qui est en face de moi. « Est-ce qu’on peut-être salarié et lancer son entreprise à côté ». Garder son job et lancer une entreprise. Qui se sent là de parler de ce sujet-là ?

[00 :09 :34] SP : Je pense qu’on va peut-être même en parler tous les deux. Personnellement, je ne me suis pas lancée comme ça. C’est-à-dire que j’étais à temps partiel, en fait, et j’ai développé mon activité d’abord pour tester, pour voir si ça marchait. Si je pouvais gagner de l’argent ou pas avant de partir. Donc je l’ai fait, j’ai des clients même qui parfois développent des activités. Et ça marche très bien. Et d’ailleurs, Jean, tu pourras nous dire si tu développes ton activité en parallèle de ta présence sur le web alors que tu es salarié à côté. Moi j’ai l’exemple d’une cliente en tête qui développe une super activité dans un domaine qui n’a rien à voir avec sa vie professionnelle mais qu’elle aime aussi beaucoup. Elle n’a pas envie de quitter son boulot de salarié parce que c’est ça aussi qui fait que du coup elle n’a pas de pression au niveau de son business, qu’elle peut s’épanouir dans des trucs très différents sans avoir de pression finalement d’un côté et de l’autre parce qu’elle ne va pas bosser parce qu’elle est obligée de bosser vu que son business marche aussi à côté et quand elle fait quelque chose pour son business c’est pas non plus parce qu’elle est obligée de faire une vente là tout de suite puisqu’elle est salarié à côté donc je pense que ça dépend des gens. C’est possible de faire les 2. Je crois qu’il y a quelque chose qui est vraiment essentiel en revanche, quand on est soit entre les deux au niveau transition, soit qu’on garde les deux, c’est de faire ce qu’on fait bien et surtout son boulot salarié. Il y a un proverbe qui dit que la manière dont on fait une chose, c’est la manière dont on fait toutes les choses, en anglais. Parce que des fois on voit des personnes qui veulent se reconvertir ou passer à l’entreprenariat et qui râle un petit peu sur leur boulot. Moi je sais que quand je suis partie, je me suis vraiment donné à fond dans mon boulot la dernière année, pour partir avec la fierté d’avoir vraiment bien fait le boulot, d’avoir de bons retours et de partir dans de bonnes conditions et dans un bon état d’esprit. Je ne sais pas si ça te parle, si ça te dit quelque chose.

[00 :11 :34] LH : Oui clairement. Moi je vais même répondre à la question d’une manière que je n’ai jamais présentée. Je vais dire, si on ne démarre pas son business pendant même qu’on est salarié, c’est qu’il y a e un souci. Alors pourquoi, parce que quand on a envie de démarrer une idée, un business, on est forcément passionné. Il y a forcément une envie quelque part, que ce soit sur le fond ou la forme. Le fond ça veut dire, je veux aider à résoudre ce problème donc je vais créer cette technologie ou la forme c’est je veux entreprendre, je veux pouvoir avoir mon propre business. Et quand on a une de ces deux envies ou les deux envies, on ne peut pas se retenir. Moi je me rappelle, j’étais en stage à Shanghai, j’imprimais des articles de blogs au boulot et je lisais ces articles de blog dans le métro pendant que je rentrais parce que… En plus j’étais en Chine, j’étais accroupi et tout enfin bref c’était n’importe comment. Et on ne peut pas se retenir, on ne peut pas s’en empêcher. Donc celui qui veut lancer son business après avoir quitté son boulot c’est que peut-être il veut échapper à quelque chose et ce n’est peut-être pas la meilleure façon de faire. Par contre, arrivé à un moment où on veut vraiment développer son business. Il va falloir, un moment donné, peut-être quitter son job si on veut vraiment développer quelque chose. Mais en tout cas, commencer pendant qu’on est salarié, c’est plus que possible et il faut le faire je pense.

[00 :13 :05] SP: Je pense que c’est bien ça. Ca fait même une certaine sécurité parce que du coup on peut avoir le temps comme le disait Rémi, d’étudier un marché, de tester ses idées, de voir si finalement ça me plaît. Quand on le fait, est ce que ça nous plait à nous, ça plait aux autres ? Je rajoute toujours le bémol de dire que quand on fait ça, on continue à bien faire le travail salarié aussi. Je pense que c’est hyper important même si c’est des fois un boulot qu’on aime pas trop mais en tout cas, d’avoir de la gratitude par rapport à ça et s’en servir pour développer son activité ailleurs. Il y a Jean qui lève le doigt.

[00 :13 :39] LH : Oui vas-y !

[00 :13 :41] JV : J’ai une question de SOS PC Christophe qui a une question très intéressante. SOS PC Christophe, il est salarié et entrepreneur. Les deux. Il est en micro entreprise et il se demande pourquoi on doit payer 23.1% d’impôt aux micro-entrepreneurs chaque mois. Ce n’est pas un peu beaucoup ? C’est quoi, ce sont les cotisations sociales qu’on a à payer. Je sais que Rémi, il aime bien les salariés ou les entrepreneurs qui paient leurs taxes. J’avais vu une petite vidéo là-dessus. Alors je te laisse prendre la parole Rémi la dessus.

[00 :14 :13-] RB : En fait, je n’arrive pas à comprendre ça. C’est-à-dire que tu gagnes 1000, on te prend 213 euros, du coup je n’arrive pas à comprendre pourquoi à ça choque. Il faut comprendre qu’un salarié, aujourd’hui si on regarde sa fiche de paie, c’est quasiment du fois 2. Alors certes, il n’y a pas la même couverture, je suis assez d’accord. Mais honnêtement 21euros sur 100, il faut savoir que dans la plupart des pays, on est entre 30 et 50% en moyenne. Il y a des paradis fiscaux bien sûr. Par contre les paradis fiscaux, faut bien comprendre une chose c’est que si vous ne payez rien, c’est que derrière, vous n’avez aucune couverture. Il faut bien comprendre que nos hôpitaux, tous nos services publics, il faut bien les payer un moment. Je suis d’accord, je ne suis pas en train de dire que c’est parfait, que tout va bien, voilà. Mais moi, pour ma part, je suis très fier de payer bien plus que 21,3% aujourd’hui et ça ne me pose aucun problème. J’ai d’ailleurs dit et je le répète encore devant tout le monde ici ce soir. Le jour, ou ailleurs qu’en France …, vous venez me voir et vous m’insultez. Parce que ça n’ira pas. Mais là moi, je ne suis pas d’accord. Bien sûr, c’est des sous à payer mais est-ce que c’est vraiment grave, 21% ça ne me parait pas choquant, il y a bien pire. Il y a des cas ou vous allez payer beaucoup plus. En plus on ne sait pas, on ne va pas parler de politique ce soir mais suivant le candidat. Je ne sais pas, je crois que les 2 candidats ont, comment dire, des mesures prévues pour simplifier l’entreprenariat, encore plus. Parce qu’en fait, le vrai problème ce n’est pas les taxes, c’est l’administratif je pense.

[00 :15 :49] JV : OK merci beaucoup Rémi. Donc c’est les cotisations qu’on doit payer quand on est micro-entrepreneurs à côté d’une vie de salarié. Ce qui est un peu gênant aussi c’est il y a la cotisation des entreprises qui est je crois de 231 euros, Christophe le mettait dans son chat et bien souvent quand c’est complémentaire à une activité salariée, on ne gagne pas toujours 500euros à l’année. Et c’est assez confiscatoire si on veut être micro-entrepreneur en fait comme activité complémentaire. Je ne sais pas si l’un de vous deux en face, vous voulez réagir à ça.

[00 :16 :17] SP : Moi je veux bien. Alors je sais que ce n’est pas forcément en fait le type de réponse qu’on attend mais je vais un petit peu rejoindre l’avis de Rémi par rapport à ça. Parce qu’en fait aujourd’hui, comme il y a le web etc. C’est vrai que ça nous donne des possibilités énormes qui sont formidables. Du coup, on a petit peu l’impression que tout est, et devrait être gratuit parce qu’on a accès à pleins de choses qui sont gratuits. Sauf que d’une manière ou d’une autre, comme ma grand-mère le dit, tout se paie. Il y a bien un moment où il faut financer quelque chose. Que ce soit avec le le temps ou l’énergie qu’on y met. Et finalement si pour 1 ans, on doit payer 300euros de CFE, ce n’est pas grand-chose par rapport à des formations, retourner à la fac, financer et reprendre des études, développer un business comme avant il fallait avoir, je ne sais pas, qu’on soit VRP ou avoir un commerce. Là il fallait de gros investissements. Donc oui si tu es auto-entrepreneur, tu vas verser à peu près, 25% de ton CA. Tu auras quelques centaines d’euros de CFE à payer. Mais ça reste quand même une petite partie de ton CA puisque de toute façon, tant que tu ne gagnes rien, tu ne paies pas en fait. Donc c’est quand même les circonstances…

[00 :17 :38] RB : D’ailleurs la CFE effectivement les 1 ou 2 premières années, tu es exonéré. Et après tu la paie.

[00 :17 :42] SP: Voilà ce n’est pas 1ere année et donc on est quand même relativement…

[00 :17 :51] RB : Je fais partie de ceux qui pensent que si tu ne peux pas payer ta CFE 230euros à l’année, c’est que ton business n’est pas assez gros parce que voilà, il faut être sérieux à un moment. Enfin je veux dire ça peut-être une activité complémentaire. On est tout à fait d’accord d’ailleurs, mais si on est sûr qu’au bout de 2ans, on ne peut pas payer 230 euros à l’année, c’est que vaut mieux fermer je pense.

[00 :18 :12] LH : Alors moi j’étais micro-entrepreneur donc auto-entrepreneur pendant des années. Je ne payais pas tout le temps mes cotisations, ce n’est clairement pas bien. Depuis le 1er janvier, je suis passé en EIRL et maintenant, je fais les choses proprement. Ce n’est pas un exemple, je dis juste que évidemment on vous dit qu’il faut tendre vers des bonnes pratiques. Après on ne va pas vous juger et on ne vous encourage pas non plus à tricher. Mais première chose et ce n’est pas un problème si vous le voyez d’une autre manière mais vos concurrents, ils ont tous la même règle. C’est comme si on disait, que le PSG jouait avec Marseille et que les parisiens se plaignaient de ne pas pouvoir jouer avec les mains par exemple. Oui mais les marseillais non plus, donc vos concurrents eux aussi doivent payer les 23%, leurs impôts donc vous êtes au même niveau. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c’est à vous d’augmenter vos tarifs et d’offrir une offre plus valorisante. Valoriser, mieux communiquer votre offre pour la vendre plus chère et ces 23% au bout d’un moment, il faut que ce soit juste un calcul qui se fasse automatiquement. C’est-à-dire que si vous voulez gagner 100euros, vous facturez 130 euros ou 140 euros.

[00 :19 :44 ] SP : Ca choque comme le disais Rémi. Je suis passée en EIRL comme toi. Après ce n’est pas 20% que tu paies, 20% après c’est juste la TVA et après on commence à décompter le reste.

[00 :19 :51] RB : J’aimerais bien que vous m’expliquiez d’ailleurs pourquoi vous avez choisi le statut d’EURL alors qu’il y a la SAS-U. J’aimerais bien comprendre.

[00 :20 :00]LH : C’est une vraie question ? Parce qu’on en a pour une demi-heure là.

[00 :20 :01] SP: J’ai mon joker regarde.

[00 :20 :02] LH : Jean Baptiste, on te laisse … parce que moi, je peux partir un quart d’heure dessus donc… comme tu veux, c’est toi qui décide, c’est toi l’animateur.

[00 :20 :16] JV : Parler de statuts c’est bien. Pourquoi le SAS-U c’est mieux que l’EIRL mais brièvement. Alors vous êtes tous les 2 en EIRL donc c’est la force. En plus on est, c’est moi qui ai la maîtrise, on est sur Paris donc tous les 2, Ling-EN ou Selma, l’un de vous deux, vous pouvez nous dire pourquoi vous avez choisi l’EIRL et derrière Rémi je compte sur toi pour nous donner des arguments pour la SAS-U et expliquer un petit peu pourquoi on est obligé de prendre ces statuts-là. Quels niveaux de chiffre d’affaire etc, les avantages et inconvénients. EIRL et Rémi après SAS-U.

[00 :20 :46] LH : alors moi je suis en EIRL, toi aussi hein. Ce n’est pas EURL mais on est pratiquement dans la même chose. En gros tout ce qui est SAS-U ou SAS ce sont des sociétés et nous, nous sommes des entreprises. Les sociétés on est en salarié, si on se paie des salaires alors que nous on est en TNS, travailleur non salarié. Donc ça implique que nous par exemple, on ne va pas cotiser pour le chômage parce qu’on n’a pas droit au chômage tant que Macron n’est pas élu, on n’a pas le droit au chômage. Du coup on ne cotise pas au chômage, et on paie moins pour se rémunérer. Mais la SAS-U, vous allez devoir payer plus de cotisations pour avoir le même niveau de salaire que nous. La différence et, c’est pour ça que c’est très bien pour les start-up, c’est que vous n’êtes pas obligés de vous payer des salaires. Vous pouvez vous payer des dividendes à la fin de l’année et donc du coup vous êtes beaucoup moins taxés. C’est-à-dire que vous ne touchez rien durant l’année, vous ne vous versez pas de salaire en tant que SAS-U et à la fin vous prenez des dividendes. Par contre, vous ne touchez pas de salaire chaque mois. Euh, est-ce que je suis clair ou pas ?

[00:21:56] SP : En fait, moi je t’avoue que les subtilités du truc, vraiment j’avais du mal à comprendre donc, j’en ai discuté de vive voix avec plusieurs comptables et puis j’ai fini par choisir un cabinet d’expertise comptable qui me parlait bien et qui était spécialisé là-dedans, qui m’ont bien expliqué par A+B pourquoi ils me recommandaient l’EIRL. Donc, j’ai compris quand ils m’ont expliqué et j’ai pris ma décision, je serai incapable de te réexpliquer le truc par rapport à auto-entrepreneur. Oui parce que même si tu dépasses, t’as une tolérance qui dépasse la fond. Le souci quand tu es un entrepreneur, c’est que tu ne peux pas réduire tes charges, donc c’est 30% sur ton CA même si tu commences à développer la filiation que t’as des charges pour toi, des formations, des investissements, du matériel, etc. T’es taxé sur le CA et en fait pas sur ton bénéfice. Donc, après tu peux vraiment, même pour un chiffre d’affaires entre 30.000 et quelques euros, tu peux vraiment optimiser ce qui te reste à la fin, si tu as un bon cabinet d’expertise comptable pour t’aider par rapport à ça. Maintenant les différences c’est …

[00:23:00] LH : Ca dépend vraiment de l’activité qu’on fait. Une start-up, c’est vrai que la plupart du temps c’est toujours une SAS-U, mais quand vous avez une activité de profession libérale comme nous, ou si vous êtes juste consultant, effectivement être en SAS-U, ça a beaucoup moins d’avantages.

[00:23:15] RB : Et vous payez combien en pourcentage de cotisation en EIRL ?

[00:23:21] LH : Alors c’est plus environ 40% du bénéfice, pas du CA
[00:23:26] SP : C’est-à-dire que tu enlèves les 20% de TVA et après ta selon ton CA t’as un pourcentage qui part à l’Urssaf et un pourcentage qui part au RSI et un pourcentage qui part à la CIPAV. J’ai mis du temps à comprendre comment ça marchait.

[00:23:40] LH : Moi je ne sais pas encore …

[00:23:43]SP : Au fait il y a quatre différents types de taxation si on compte la TVA et y a que la TVA qui est fixe, le reste ça va dépendre de ta fourchette de chiffre d’affaires et du comptable que tu as pour optimiser ta compta si j’ai bien compris ..

[00:24:04] JV : Je pense qu’on a perdu la moitié de l’audition

[00:24:04] LH : Ouais voilà haha

[00:24:06] SP : Ouais on a perdu

[00:24:10] LH : On va arrêter de parler de statut tu vois. Il fallait qu’on garde la semi-vérité

[00:24:16] JV : Quand j’entends ça, moi j’ai envie de rester micro-entrepreneur. Alors Rémi va nous dire les avantages de la SAS-U.

[00:24:20] RB : Vos micros les gars. Alors, ça va tenir en une phrase. Si ou pas. C’est bon c’est terminé, je pense que j’ai terminé le débat, j’ai plus de débat. Non pour être plus honnête, la vraie problématique avec les statuts, l’EURL, l’EIRL, etc. à moins que vous soyez peut-être à la CIPAV. Mais en bref c’est très intéressant. Moi, je trouve que… attention je n’essaie pas de dire que Ling-en et Selma sont bêtes, moins intelligents que moi, pas du tout. Ils ont sûrement pris le statut qui convenait le mieux à leur activité. Par contre, moi je peux voir en tout cas et j’ai la chance d’avoir aujourd’hui une auto-entreprise le SAS et bientôt mon auto-entreprise va devenir une SAS-U pour monter son business. Et, je vais vous expliquer pourquoi c’est super simple. En fait, depuis début 2016, la CMU ou couverture maladie universelle a été supprimée en France. Les gens ne le savent pas, mais c’est le cas, ça a été supprimé. Alors attention. Bien entendu. Au fait, la CMU est valable pour tout le monde. C’est à dire que, n’importe qui en France, si vous avez une carte d’identité française, vous êtes automatiquement à la CMU. Avec la nouvelle version de la CMU, vous avez une couverture même si vous n’avez pas de couverture. Voilà, c’est ce que je voulais dire. Et pourquoi je vous parle de ça ? Pour une raison simple. Aujourd’hui, en SAS ou en SAS-U, vous pouvez dire que : première possibilité, je veux être salarié, je veux toucher un salaire tous les mois. Je veux avoir une fiche de paie comme quand j’étais salarié. Ça c’est tout à fait possible. Par contre, vous allez avoir les impôts et les charges d’un salarié. Vous allez avoir, par exemple, vous facturez 1000, vous payer 1000, vous êtes peut-être payé 150 ou 1600 euros avec toutes les cotisations que vous avez sur une fiche de paie traditionnelle. Ça c’est la sécurité. La deuxième possibilité que vous avez c’est la liberté, la flexibilité, c’est de vous dire, moi j’ai une déjà couverture grâce à cette nouvelle CMU. J’ai un petit peu d’argent de côté, je vais ne pas me payer de salaire et je vais me payer uniquement en dividende à la fin de l’année. Et là, le très gros avantage 15,5%. Donc, ça veut dire que vous payez encore moins que si vous étiez en auto-entreprise. En tout cas, il faut savoir qu’avec l’auto-entreprise, il y a deux cas possibles. Soit vous vendez des produits vous êtes aux alentours de 15% , soit vous vendez des services, vous êtes aux alentours de 25%. Mais voilà, on va faire simple là, du coup moi avec une SAS et SAS-U, je vais payer 15,5%, après je peux choisir, je peux avoir envie de me faire un vrai salaire et là je serais à plus de 50%.

[00:27:05] LH : Et beaucoup de personnes au chômage font comme toi parce qu’ils ont le chômage tous les mois et ils en ont pas besoin de se verser un salaire via start-up. Donc, eux ils ont juste besoin de prendre l’argent à la fin de l’année.

[00:27:18] RB : Voilà, c’est ce que je disais tout à l’heure en fait, Pole Emploi est un formidable outil parce qu’il permet de financer le début des entreprises en fait, ça c’est hallucinant ça n’existe nulle part ailleurs. Vive la France.

[00:27:35] JV : Alors, on va parler un peu visibilité parce qu’on a des experts de la visibilité online, et hier Rémi a fait un petit teasing pour dire Je vais vous montrer, je vais vous apprendre à faire plein de vues sur Facebook Live qui a des millions de spectateurs, alors million j’exagère, des centaines et des centaines de spectateurs sur vos Facebook Live. On va peut-être parler de ce point-là Rémi parce que moi j’ai envie de savoir. Tu peux nous expliquer un petit peu. Nous on est sur un Youtube Live, Facebook Live, ça à l’air de décoller. Comment tu fais ? Explique nous un petit peu, partage nous un succès que t’as eu sur Facebook Live. C’est à toi Rémi.

[00:28:09] RB : Ouais. Par contre, attention ce n’est pas de la vodka… Ouais, en fait,… d’ailleurs j’en profite, il faut qu’on fasse la prochaine fois tous les trois, tous les quatre pardon, on fera un Facebook Live, c’est serait cool. En fait ce qui se passe si tu veux c’est que, depuis quelques mois Facebook attaque vraiment de plein fouet Youtube. Le but de Mark Zuckerberg, le boss de Facebook c’est d’annihiler Youtube. Voilà, ça c’est son objectif et tout montre qu’il veut arriver vers ça. Alors, il n’y arrivera pas bien entendu, mais par contre ce qu’il veut, c’est prendre le pas. C’est dominer Google sur ce point. Et tout ce qu’ils font c’est donc dans ce but-là. Quand on voit l’intégration de la vidéo sur Instagram et Facebook Live, le prochain moteur de recherche dédié aux vidéos, quand on voit qu’il commence à proposer la monétisation des vidéos, c’est en cours, ça arrive. Voilà, tout est prêt pour essayer de bouffer du Google et du Youtube, parce que c’est la même entreprise si vous ne le saviez pas. Je parle pour les gens qui sont peut-être un peu moins dans le domaine. Mais, voilà donc du coup, moi, qu’est-ce que j’ai fait ? En fait, il y avait deux possibilités. Soit j’utilisais ma communauté existante pour faire un Facebook Live, ça peut être une très bonne idée. Sauf que, le problème que j’avais c’est que je me suis dit, ma communauté est trop petite. Tu vois, elle est bien ma communauté, elle est vraiment de qualité je suis très content, mais voilà je ne suis pas, j’suis très loin d’être un …. Et donc, je me suis dit je vais faire un Facebook Live sur la communauté de quelqu’un d’autre. Et, j’étais en relation avec un mec qui s’appelle Sylvain Lambert qui est un super gars, j’espère qu’il est là ce soir. De Web marketing & Com, je pense que vous le connaissez très bien. Et lui, il a une super communauté sur Facebook, vraiment une très belle communauté. Il était intéressé par créer des contenus vidéo, et notamment par Facebook Live, mais il ne voulait pas le faire lui-même parce que Sylvain est quelqu’un d’assez timide et il se présente très peu en vidéo. Donc, je l’ai contacté, je lui ai dit, écoute, moi j’ai envie, je fais des Facebook Live depuis quelques semaines. Et je me régale avec ça, je m’amuse beaucoup. J’ai envie de faire ça sur ta communauté, est-ce qu’ on peut faire un deal ensemble ? Et, il m’a dit oui. Et du coup, on a commencé à lancé les premiers épisodes et là pour vous donner une idée. Je ne sais pas si je peux partager, attends. Je vais le mettre après, je vous montrerais les stats. Je te montrerais les stat à ma prochaine prise de parole, comme ça, le temps que je l’affiche. Mais, j’ai des stat incroyables sur la dernière vidéo.

[00:30:31] JV : Je vais prendre la parole, du coup y en a qui s’intéressent à comment avoir des abonnés Youtube pendant que tu cherches les stat Rémi. Tu m’entends ? Vous m’entendez ?

[00:30:38] RB : Ouais, c’est bon.

[00:30:38] JV : C’est bon ? Et donc Ling-en qui a quand même pas mal d’abonnés sur sa chaîne Youtube, 4000 abonnés c’est ça ?

[00:30:44] LH : Presque 100.000 ouais

[00:30:45] JV : Tu peux nous dire comment tu fais ?

[00:30:47] LH : Alors des tutoriels, les tutoriels qui aident les gens sur un point précis. Moi, j’ai fait des centaines des milliers de vue avec mes tutoriels Twitter. J’ai commencé ça à un moment où il n’y en avait pas beaucoup, je suis très bien classé pour tutoriel Twitter. Et, en fait, il suffit de faire quelques tutoriels sur quelques sujets et puis il y a forcément un sujet qui va vraiment sortir du lot, et vous allez en étant utile en osant demander aux gens de s’abonner à votre chaîne vous allez augmenter vos abonnés. Il y a quand même un bémol là-dedans c’est que, ma communauté qui sur Youtube, elle n’est pas forcément interessée parce que je fais. Il y a beaucoup de gens qui sont abonnés parce qu’ils sont intéressés par Twitter. Mais moi, vu que je parle d’entrepreneuriat et de blogging, j’ai peut-être sur les 100.000 j’aime, de 1000 à 3000 personnes qui ne sont pas intéressées à voir ça. Du coup, c’est pareil pour mon Twitter. Sur mon Twitter, j’ai 5000 abonnés et on 2000 ou 3000 qui sont abonnés parce qu’ils ont suivi le tutoriel et ils m’ont trouvé sympa et ils se sont abonnés. Donc, c’est une bonne chose donc d’augmenter…

[00:31:58] SP : Ça c’est une information Twitter alors …

[00:31:59] LH : Voilà alors, j’ai envie de dire vraiment que pour avoir plein d’abonnés Youtube, la conclusion c’est de faire des tutoriels sur Youtube. Faire des tutoriels sur comment avoir plus d’abonnés sur Youtube. Alors là c’est le meilleur moyen d’avoir des abonnés sur Youtube . Non mais, vraiment c’est aussi bête que ça. Mais, encore une fois, est-ce que c’est vraiment le plus important. Je pense qu’il y a une chose aussi que, voilà il y a 10.000 conseils que je pourrais te donner mais celui-là je te le donnerais. C’est d’interviewer les gens comme Selma, Jean-Baptiste, comme Rémi je vous ai tous les trois interviewers. L’idée c’est que quand vous partagez ou partagez avec votre communauté votre vidéo, moi je capitalise sur votre communauté qui s’abonne alors à ma chaîne parce qu’ils m’ont découvert grâce à vous. Donc, appuyez-vous sur d’autres personnes en les interviewant ou pas. Par exemple, en faisant des book-tubes comme tu fais Jean-Baptiste parce que les auteurs de ces livres sont contents de tes book-tubes. Du coup, ils vont partager ta vidéo et dans l’espoir pour toi d’obtenir quelques abonnés en plus j’imagine.

[00:33:06] JV : Oui, très juste ce que tu dis Ling-en. Quand tu parles des autres, et je crois d’ailleurs que les autres comme Rémi je l’en ai déjà entendu parler. Quand tu mets en avant les autres, en général, l’être humain il est un petit peu égoïste. Il aime bien qu’on parle de lui et va relayer parce que l’article parle de lui. Ça c’est une bonne technique, en fait, pour t’adresser un nouveau public et donc, quand tu parles de quelqu’un qui a une grosse communauté, il va le relayer à sa grosse communauté. Et donc, tu vas exposer du coup ton format, ta vidéo à plus de monde. Peut-être Rémi tu peux en dire un mot ou peut-être c’est le moment je ne sais pas. On va l’interroger ?

[00:33:38] RB : Selma, vas-y Selma

[00:33:41] SP : C’est un petit bémol bref par rapport à ça, c’est que, ce truc là en fait, on est tous sensible à ça, c’est-à-dire que, bien sûr quand il y a un article qui parle de nous, on a envie de le partager et on a aussi envie de rendre la monnaie de sa pièce avec quelqu’un, c’est-à-dire, quelqu’un qui nous rende service, qui parle de nous. On a envie, oui de se mettre en avant, mais aussi surtout, dès que quelqu’un fait quelque chose de sympa pour toi ,tu cherches comment lui rendre toi aussi quelque chose de sympa. Maintenant, le souci c’est que, comme c’est un trait de caractère humain qu’on a tous. Il y a pas mal de gens, je ne sais pas si tu as déjà été dans cette situation-là, qui abusent en fait de ça, c’est-à-dire qui font expert de te mettre en avant, de sélectionner tes articles pour que t’en parle. C’est quelque chose quand même qui arrive régulièrement et quand vous faites ça, ça se sent à 10km. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé. Non mais, c’est ce que je veux dire c’est que il y a vraiment des gens. Non mais je veux dire on le fais tous aussi, je veux dire dans les deux sens, à la fois pour rendre service et à la fois parce que t’aime bien aussi ce que fait la personne. Mais, y a quand même aussi vraiment des gens tu sens que, que c’est pour eux qu’en vrai ils parlent de toi, je ne sais pas comment te dire ça, c’est un truc tu le sens au feeling dans les contacts, dans les mails, etc.

[00:35:04] LH : Oui, Instagram..

[00:35:09] SP : Voilà c’était juste pour vous dire que c’est un super conseil, mais faites-le aussi avec des gens dont vous appréciez vraiment le contenu, dont vous avez appréciez vraiment la personnalité avec qui vous avez vraiment plaisir à échanger, que vous êtes content de mettre en avant. Si la personne veut relayer ou pas ce n’est pas grave finalement. Mais en tout cas, faites-le vraiment par atome crochu quoi.

[00:35:26 LH : Je vais arrêter de te re-Twitter Rémi, vraiment désolé. Je survole l’avis de Selma.

[00:35:33] RB : Ah oui, alors tous les deux ça va mal se passer quand j’habiterai sur Paris la semaine prochaine.

[00:35:37] JV : Quoi, tu veux habiter à Paris la semaine prochaine j’ai entendu. Je ne sais pas si tu as entendu ça

[00:35:41] SP : Non, il nous laisse à Cannes

[00:35:41] JV : Tu déménages à Paris, tu emménages ici ?

[00 :35 :44] RB : Oui j’ai un gros problème, un gros cas de conscience. Mais là c’est une private joke donc l’audience ne comprend pas trop donc on va expliquer ça rapidement. J’ai un problème, notre société qui se développe bien a la chance de pouvoir avoir ses bureaux à la Station F, le plus grand incubateur de start-up au monde, à Paris Il va y avoir plus de 3000 start-up au même endroit. Il va même y avoir Facebook qui a plus de 100.000 ingénieurs sur place, aussi la numéro 2 de Facebook Cheryl Sandberg qui a déjà fait une conférence de presse. Là je ne fais qu’une petite liste exhaustive. Mais il y a des trucs de dingue donc voilà. Et le problème est que je vis entre Cannes et Limoges et mes associés sont à Paris, et je me rends compte que beaucoup de choses se passent à Paris et j’ai du mal, je souffre. Ling-En me dit qu’il faut que je vienne mais je résiste, c’est plus fort que moi.

[00 :36 :37] SP : Non mais tu peux venir une semaine par mois

[00 :36 :40] LH : Moi je ne dis même pas que tu devrais, je pense que tu vas venir. J’essaye juste de me demander quand.

[00 :36 :55] JV : Rémi, tu voulais aussi nous parler de tes Facebook Likes. Il y avait une question qui était posée. « Quand on communique sur Internet, est-ce qu’il vaut mieux communiquer avec son identité, avoir son compte perso, ou est-ce qu’il vaut mieux avoir créé sa marque. » Toi, Rémi, tu as créé ta marque pour monter ton business. Tu nous en parler ? Pourquoi ce choix ? Pourquoi pas Rémi Bigot ?

[00 :37 :15] RB : C’est une très bonne question mais comme toutes les bonnes questions qu’on a eu jusqu’à présent, merci à vous de participer. Tu sais quand j’ai commencé sur Internet, j’avais un pseudo, c’était Michael Jack, parce que je suis un grand fan de Michael bien sûr. C’est vrai qu’au début du web, ça se faisait beaucoup d’avoir un pseudo pour aller un peu partout, sur des forums. Il n’y avait pas encore Facebook ni Twitter etc. Et puis un jour je me suis dit, maintenant que je suis dans le domaine du web, je travaille sur le web. Il y a mon égo si tu veux qui s’est dit, je vais publier mon nom maintenant, je vais me présenter, je vais me montrer. A l’époque, j’avais un avatar de dessin animé et un jour je me suis dit c’est mon business, c’est mon travail, il faut que je me montre. Et depuis que j’ai fait ça, tout s’est accéléré et je me suis rendu compte, c’est difficile à expliquer, mais les gens sur le web … aujourd’hui tout est énormément déshumaniser. On est devant un écran, on n’a pas vraiment de contact humain, et c’est vrai que quand je vois le site de Selma ou de Ling-En, je me rappelle de sa célèbre photo ou il a un sourire comme ça, une banane de dingue. Et pareille, Selma quand elle se présente avec sa couleur verte et puis d’ailleurs, elle est ce soir avec. Ca marque tout de suite. On se dit qu’il y a un humain derrière, ce n’est pas juste une machine. Il y a vraiment un humain derrière qui a des émotions, qui partage. Ling-En aime bien parler parfois de sa religion, moi j’aime parlé du fait que je sois un écolo même si de temps en temps il m’arrive de faire des bêtises et d’aller voir des courses de voitures. Voilà, on met ça en avant et je trouve que c’est important. Et honnêtement, ceux qui réussissent à communiquer sur leur monde, ils ont des meilleurs résultats. Toujours. Il y a quelqu’un ?

[00 :39 :30] JV : Merci Rémi, c’est compliqué en fait à gérer, les micros. Donc je reprends la parole, je vais regarder s’il y a de petites questions sur le tas. En tout cas, on en a répondu à certaines. Bonjour, ChainedeBrice qui vient de nous rejoindre. ChainedeBrice qui a fait une petite vidéo sur les montages. On a eu pas mal de questions sur ça hier. Moi j’avais envie d’aborder le sujet sur la monétisation. Sur Youtube, on gagne de l’argent avec les publicités mais ce n’est pas forcément suffisant pour en vivre. Et j’ai une spécialiste là, qui sait vendre sans vendre. C’est Selma, en entamant la discussion, c’est dans son libre « Internet est une table pour deux », qui est un super bouquin, qui démystifie un peu le côté du vendeur qui veut absolument vous alpaguer, vous prendre et vous pousser avec un message un peu énervant. Donc Selma, est ce que tu peux nous dire un petit peu les techniques. « J’ai une audience là, comment je fais maintenant pour les transformer en clients ? » .

[00 :40 :35] SP : En fait je vais rebondir sur ce que viens de dire Rémi quand tu as dit que le web était déshumanisé avant. C’est pour ça que j’ai appelé mon livre Internet est une table pour deux, pour dire qu’on oublie les écrans, on est des êtres humains avant tout. Moi je ne crois pas à l’idée de vendre sans vendre, je pense que même étant particulier sans produits ou services à vendre, on est dans la vente tout le temps de toute façon. Que ce soit quand tu veux amener tes enfants à ranger leur chambre, négocier avec ton patron ou remplir quelque chose. On a un message à faire passer en fonction des circonstances. Après tout l’art est de savoir comment faire passer le bon message à la bonne personne parce qu’en fonction de la personne que tu as en face, que ce soit des types de clientèle ou de relation dans ta vie personnelle aussi, c’est pour ça qu’on apprend les différents types de communication, communication non-violente etc,. Même si on n’a rien à vendre de concret, je pense qu’on est dans la vente tout le temps, et le point de départ est la personne qu’on a en face. Si j’ai une audience, quelles sont les personnes avec qui tu aimerais échanger, et par rapport à quoi tu pourrais les aider c’est-à-dire qui tu peux les aider à devenir en fait. Qu’est ce qu’ils ont comme envie vers lesquels tu peux les accompagner pour concrétiser ça. Une fois que tu sais quoi apporter à qui, et tu vois même plus clair qu’eux, parce que des fois c’est toi en tant que vendeur, visionnaire comme le disait Apple « les consommateurs n’ont pas forcément la connaissance de leurs vrais besoins, mais toi oui » et c’est là que tu apprends à utiliser ton contenu pour les guider vers cette nouvelle version d’eux-mêmes, sans parler de ton travail, les aider à penser, à faire, à dire, à ressentir différemment grâce à ton travail et du coup le leur vendre ensuite, quand ce sont les bonnes personnes. Quand ce ne sont pas les bonnes personnes, ça ne sert à rien.

[00 :42 :50] RB : Juste un petit point rapide. Le livre de Selma n’est pas un bon livre. C’est le meilleur livre sur le sujet.

[00 :42 :52] SP : Merci Rémi

[00 :42 :56] RB : Et je le sais parce que je l’ai lu et j’ai participé un tout petit peu à sa création mais vraiment un petit peu

[00 :43 :00] JV : C’est un super livre, le livre de Selma, j’en ai parlé dans ma vidéo de lundi donc j’invite les entrepreneurs en herbe à aller la regarder. C’est vraiment l’approche Je n’ai pas de clients, Selma qui disait qu’il fallait engager la conversation, se sentir bien, et ça viendra tout seul. Chez Selma c’est super naturel et très bien décrit. Connaître tous les freins qu’on peut avoir avant de gagner de l’argent. Lisez le bouquin. Il y a avait une question sur le live, la ChainedeBrice qui parlait des networks, je ne sais pas si vous connaissez ça. Sur Youtube, il y a des espèces de régies, des sous régies publicitaires qui vont jouer le rôle d’intermédiaires pour pouvoir vendre vos espaces publicitaires en prenant une petite commission. Ça va de 15%, si on est un gros youtubeur, à 40% pour les plus petits. Donc la question de Brice est très simple, est ce que qu’il faut passer par un network. Moi j’ai envie de répondre, déjà qu’on ne gagne pas beaucoup avec Youtube, on conserve 55% des revenus avec la publicité. Si on est petit, on n’a pas intérêt à passer par un network parce la monétisation, finalement et Ling-En connait ça bien, est basée sur l’audience. Si on n’a pas une grosse audience, donner encore un pourcentage de 30 ou 40% et le network n’apporte pas grand-chose. Historiquement, le network a été créé pour protéger les droits d’auteurs, et finalement aujourd’hui avec le countertagging, aujourd’hui plus personne n’est épargné, même ceux qui utilisaient les networks. Voilà, c’était une petite question technique. On s’écarte un peu du sujet mai c’est bien d’en parler. Je ne sais pas si Ling-En tu veux rebondir du coup sur comment avoir plus de clients, laisser un peu de côté la monétisation publicitaire qui est fragile. Est-ce que tu as des conseils là-dessus, sur le blogging, sur d’autres choses ?

[00 :44 :46] LH : Alors justement, je rebondis sur ce que tu disais. Moi, je me suis posée un peu la question sur le network. Je ne maîtrise pas le sujet mais faîtes attention quand vous signez. Il y a des conditions, ne signez pas n’importe quoi. S’il y a une clause qui dit que vous êtes engagé pendant 1 an et que vous ne pouvez pas monétiser autrement qu’avec le network, ça peut être dangereux donc juste faire attention à ça. La chose la plus importante en fait, dans le marketing d’aujourd’hui, quand on veut vraiment vendre un produit, et on veut le faire sérieusement, c’est aussi d’identifier le besoin. Effectivement quelque fois notre audience ne la connait pas, mais il y a forcément un point de départ. Steve Jobs ne sort pas non plus un produit de… il ne se réveille le matin en se disant, tiens je vais faire ça. Il y a toujours un point de départ. Il connait un minimum son public, il part d’un produit et rebondi sur un autre. Il n’a pas inventé une voiture volante du jour au lendemain. Donc le plus important est d’être proche de son public, de discuter avec son public. Moi j’ai fait un e-mailing la dernière fois sur qu’est-ce qui vous bloque dans votre business ? Et c’est l’e-mail ou j’ai eu le plus de réponses. Et c’était extrêmement, d’une part, valorisant pour mon audience parce que je m’intéresse à eux. Quand j’ai répondu, ils se sont sentis valorisés. Moi, j’ai peu créé des produits, formations et tutoriels car j’ai besoin de savoir ce dont ils ont besoin. Comme eux, veulent partager leurs besoins, la meilleure idée est de leur poser des questions. Alors vous pouvez le faire simplement à la fin d’une vidéo, ou pendant une vidéo et leur dire de vous laisser un commentaire. Si vous avez une base d’e-mail, ce qui est important c’est de leur envoyer un petit sondage .Si vous n’avez que 100 abonnés, il n’y aura pas beaucoup de réponses, donc si vous avez peu d’abonnés, faîtes comme moi, envoyer un mail et leur demander ce qui les bloque en ce moment. Mais si vous avez une bonne un peu plus importante, vous pouvez envoyer un sondage avec plusieurs points et plus vous identifiez et connaissez votre public, plus vous allez pouvoir gagner de l’argent en vendant quelque chose qui leur est vraiment utile. On dit souvent que dans le marketing, plus le problème est important et urgent, plus il y a une possibilité de monétiser.

[00 :47 :10] JV : Je vais poser une question à Rémi, qui vient du chat. DestructoroneGames demande de conseils pour créer une audience de qualité. J’ai pensé à toi Rémi immédiatement car hier en préparant le live, tu nous disais que tu avais plus de 2000 visiteurs uniques sur ton blog pour monter ton business. Tu l’avais un peu expliqué mais comme tout le monde n’était pas là hier, je pense que tu peux en retoucher un mot ?

[00 :47 :47] RB : Bien sûr c’est important. Après, il faut bien comprendre que le gars qui veut monter son business a 7 ans cette année. Il est sorti en 2010 donc ce n’est pas arrivé comme ça du jour au lendemain. Je ne veux pas vous mentir, ce n’est pas facile. En fait c’est simple car les stratégies à mettre en place ne sont pas si compliquées que ça. Par contre, ce n’est pas facile car ça demande beaucoup de travail. Juste une petite. Et juste une petite phrase d’abord sur le network. Moi je fais partie de ceux qui pensent que la publicité est la pire monétisation possible sur les vidéos Youtube. Et on pourra débattre de ça sur une autre vidéo. Je pense que c’est la pire des méthodes, sauf les types Cyprien, là il n’y a aucun problème.

[00:48:28] LH : Moi en tout cas, j’ai désactivé mes pubs sur presque toutes mes vidéos

[00:48:30] SP : Ah ouais

[00:48:30] LH : Ouais

[00:48:32] RB : Depuis toujours j’ai désactivé les pubs. J’ai arrêté ADSENSE depuis un nombre d’années phénoménal parce que ça rapporte des clopinettes. Voilà, très clairement. Sauf, si vous faites des millions de vue je ne pense pas que vous soyez dans ce cas-là, sinon vous ne seriez pas en train de me regarder. Donc, pour créer une audience de qualité, il y a plein de choses à faire. Je peux te dire, pour faire très simple, parce qu’on ne peut pas y passer non plus toute la soirée, mais quelques étapes simples, c’est de parler quelque chose qui te plait toi, parce que si tu parles de quelque chose qui te plait toi, ça va être facile de savoir ce que tu aimerais voir comme contenu. T’as la place dans les baskets de ton audience. Et du coup, ça peut vraiment fonctionner comme ça. Donc, déjà poses toi cette question-là. Est-ce que ce que je fais aujourd’hui ça me plait moi-même ? Et qu’est-ce que j’aimerais trouver si moi j’étais un simple auditeur et que je consommais le contenu de moi-même finalement ? Et quand tu auras posé cette question déjà, ça va aller beaucoup mieux. Après, il faut que tu aies une vision moyen en long terme. Tout ne va pas se faire en cinq jours, c’est impossible, à moins que tu aies une chance inouïe. Y a un exemple récent d’ailleurs dans le Youtube Game, alors le jeu dans le Youtube quoi, dans le monde du Youtube français. Si vous ne savez pas c’est un mec qui s’appelle Micode. C’est pour moi l’un des seuls exemples récents dans le web français qui a eu une progression phénoménale. Il a passé de 0 à 100.000 abonnés en trois semaines je crois, un truc de dingue. Il a trouvé, je ne sais pas il a eu de la chance, il y a eu plein de défaits qui ont fait qu’un un jour quelqu’un a parlé de lui très fort. Alors, pour ceux qui ne connaissent pas Micode, c’est un jeune je pense qu’il doit avoir moins de vingt ans, à mon avis il est dans la petite vingtaine et il parle de, il parle de la sécurité informatique. Oui quand vous dites ça, attends, il fait 100.000 abonnés comme ça en trois semaines avec de la sécurité informatique. Oui parce qu’il a une façon de parler, une façon de présenter le truc. Je vous invite à aller le voir. Ce mec est juste une machine et il est en train de défoncer Youtube. Pour être honnête, ça c’est des cas, il y en a 1 sur 10 000 comme ça. Il y a une phrase de Gary B. que j’adore et je pense que Ling-En sera content que je le cite. Il dit : « Vous savez dans le business pour qu’il y ait eu un Instagram, il y a eu un million d’Insta-shit ». C’est à dire de logiciel qui faisait exactement la même chose, mais qui n’ont jamais réussi à atteindre ce qu’Instagram à atteint. Voilà, donc, il faut de la persévérance, de la patience et de la passion.

[00:50:56] JV : Je reprends la parole, parce que Remy est anti-pub. Ling-en est anti-pub, Selma je ne sais pas. Tu es anti-pub aussi ?

[00:51:04] SP : Personnellement, déjà moi, en tant qu’utilisatrice, j’ai horreur de la pub c’est pour ça que je n’ai pas la télé. Mais surtout qu’en tant qu’entrepreneur, je me dis, si tu as une audience qui te permet de gagner 10€ avec la pub, mais tu vas en gagner 10 fois plus en vendant ce que toi tu fais, ce qui plait à ton audience parce que c’est pour ça qu’elle est là. Donc, le gars qui a des millions de vidéos, j’ai envie de lui dire, mais arrête, enfin, voilà, diminue la pub, vends ton travail à toi. Fais des trucs pour toi parce que les gens ils sont venus voir ton vidéo parce que c’est ce que tu fais c’est ce qu’ils aiment. Au lieu de revendre l’attention de ces gens-là à des régies publicitaires, continue à leur ramener ce qui leur plait à les faire rêver avec des gags ou avec, je ne sais pas. ça dépend, ça peut être quelqu’un qui fait de la cuisine, de la fitness, n’importe quoi. C’est pour son sujet à lui que les gens viennent les voir. Et je trouve que c’est un gâchis phénoménal de les envoyer se rémunérer avec de la pub.

[00:52:04] JV : Alors, moi je vais intervenir. Je suis un pro pub. Dans mes activités en ce moment, je suis salarié chez Orange. J’ai longtemps travaillé sur le portail Orange. Le principal business model c’était la publicité parce que quand tu as une grosse audience, c’est le moyen le plus simple de gagner de l’argent avec tes contenus. Financer tes contenus, ça reste de la publicité. Donc, tu as des annonceurs qui va annoncer des espaces. Donc moi, j’utilisais des espaces, qu’ils vont bien, etc. Donc, quand on arrive quand même à avoir une audience critique assez importante, je ne sais pas, pour un blog, 100 000 visiteurs par mois, pour une chaîne YouTube, même si tu fais 100 000 vues par mois, c’est pas mal parce que 1 euros les 1 000 vues, ça te fait quand même une centaine d’euros. C’est des petits revenus supplémentaires. Non, je prends la posture de quelqu’un qui bosse à côté, qui veut se faire un petit peu de revenu à côté.

[00:52:53] RB : Je suis d’accord. Il pourrait faire beaucoup plus

[00:52:56] LH : Oui mais, quand on commence aussi. Si tu as 15 ans, tu es lycéen, tu commences à gagner quelque euros, c’est encourageant aussi.

[00:53:04] RB : Ah bien sûr, bien sûr

[00:53:04] LH : Par exemple, mon tutoriel Twitter, je n’ai pas grand espoir. Je n’ai pas envie de vendre une formation Twitter. Je mets la pub dessus, j’ai une dizaine d’euros par mois, dessus, ça me va aussi tu vois. Je fais des articles sponsorisés après sur mon blog, ça me fait quelques euros. Je ne suis pas anti-pub, mais c’est vrai que si on gagne de l’argent avec de la pub, il y a un potentiel énorme.

[00:53:26] SP : Moi j’aidais mes clients à justement faire ça en fait. C’est à dire des clients qui ont des gros blogs, qui se rémunéraient pas mal avec la pub et qui au bout d’un moment disent, je commence à en avoir assez aussi des régies publicitaires et c’est limitant et puis en fait, quand tu as un contenu qui plait tellement comme ça, c’est que t’es déjà super créatif et que tu peux aller plus loin. Puis, ton audience a envie aussi d’aller plus loin. Généralement, les gens avec qui je travail, ils ont déjà leur audience, ils ont déjà leur site. Voilà, j’aide plusieurs personnes alors de sortir du model de pub pour pouvoir vendre finalement leur propre travail.

[00:54:03] JV : Donc, juste pour tempérer, il y a vraiment deux modèles. Il y a ceux qui ont une audience qualifiée qui n’est pas puissante mais qui est prête à transformer la pub et pas du tout adapté. J’essaie de tempérer un petit peu. Ceux qui ont une grosse audience, du contenu, parce qu’on va sur un site aussi pour s’informer, les gens ils y vont pour s’informer, ils ne sont pas forcément dans une logique d’acheter. La publicité en fait c’est vraiment le moyen le plus simple d’essayer de tirer des revenus sans rien faire puisqu’il y a des régies qui bossent pour nous, il y a des annonceurs. Et pour certains qui sont sur le chat là, ça rapporte 500€ par mois parce qu’il y en a certains dans le chat, il y a Christophe qui disait, moi je l’ai fait avec 150 000 vues par mois. Voilà ! C’était juste pour modérer. Il y a deux écoles, quand c’est complémentaire et qu’o a le temps. Moi je n’ai pas le temps d’aller chercher des clients etc. Je fais ça à côté moi je trouve ça vraiment pas mal. Je fais du contenu et j’arrive à en tirer une petite partie de revenue, j’ai passé du temps à écrire mon article, à faire de la vidéo et j’ai un petit peu de revenu. Une petite compensation c’est bien. Voilà !

[00:55:03] RB : Je veux juste rajouter un dernier truc. En fait, je ne suis pas en train de critiquer les gens qui se financent par la pub mais, en fait, posez-vous cette question très simple : Pourquoi des gens comme Cyprien, Norman et tous les autres, le mec qui fait de la musculation là, je ne sais plus son nom, tout ce qui fait des vues de malades et tout

[00:55:24] LH : TiboInShape

[00:55:24] RB : Voilà exactement, merci Ling-en ! Heureusement que tu es là. Tu es mon cerveau. Pourquoi ces gens-là ne se rémunèrent plus qu’avec la pub ? C’est parce qu’ils ont compris qu’il y avait bien d’autres choses à faire. Si tu regardes bien maintenant aujourd’hui, tu as énormément d’YouTubeurs qui gagnent beaucoup plus d’argent avec des programmes qu’ils vendent, avec des T-Shirts, avec les goodies, avec tout ce qu’il y a autour qu’avec la publicité Tu vas me répondre : « oui, mais eux ils ont une grande audience et c’est facile ». Oui c’est vrai. Sauf qu’aujourd’hui, là par exemple, Ling-en a parlé d’un truc super intéressant. Il font des tutos qu’ils monétisent d’une manière horrible avec un peu de pub. D’accord, Ling-en gagne 10 à 12 euros par mois, il est content. Sauf que Ling-en, ce qu’il ne sait pas, c’est que moi la semaine prochaine, je suis dans les studios de M6 web à Lyon, et je vais tourner une formation autour de Twitter. D’accord ? Donc, s’il est intelligent Ling-en, et je sais qu’il l’est, il va mettre un lien d’affiliation vers cette formation et il va gagner beaucoup plus que 12 euros par mois avec ça. Voilà, c’est que j’aimerais dire. En fait moi, du jour où je suis passé de adsense à, pas forcément mes propres produits, on peut faire la promotion des produits des autres aussi. C’est ça qui est intelligent. Je pense, au début, on n’a pas forcément le temps effectivement de créer ces propres produits. Par contre, il existe sur le web des produits qui sont de super qualité. Il faut les tester d’abord, on est bien d’accord. Du coup, vous faites la promotion de ces produits, vous pouvez gagner. Des fois, il y a des gens qui rémunèrent jusqu’à 50% sur les ventes. C’est 100 fois mieux que la pub, c’est 100 fois mieux que la pub. Tout le monde est content au final. Dans ce cas, si vous gagnez votre vie avec la pub, continuez, il n’y a pas de souci.

[00:56:58] LH : ça s’appelle le marketing d’affiliation et une petite astuce rapide. Allez sur partenaire.amazon.fr, si vous voulez être affilié à Amazon et gagner des revenus sur des produits. Je pense que tu le fais aussi Jeanviet, de faire de la recommandation de produits via Amazon. Donc, comment ça se passe ? Donc, ça veut dire que moi je fais la promotion de ce truc-là. Je vous dis cliquer sur le lien en dessous. ET vous, vous allez cliquer sur ce lien spécial que j’ai créé grâce à Amazon. Je vais toucher 4 à 10% de tous vos achats durant 48 heures sur Amazon. Ok ? Quel que soit ce que vous achetez, donc, voilà. Ça rémunère en moyenne, un peu plus que la pub. Mais bon après, Amazon, ça ne va pas vous apporter énormément non plus, mais c’est quand même pas mal.

[00:57:48] JV : Je vais reprendre la parole. C’est très juste ce que tu dis Ling-en. Donc, au-dessus de la pub, il y a l’affiliation. C’est encore mieux parce qu’on arrive à convaincre quelqu’un d’acheter. Donc, si on sait faire mieux que ça, donc, réussir à transformer ces prospects en clients, c’est encore mieux. Donc, je rejoins Selma là-dessus. Il y a une question de Christophe dans le chat qui souffre en ce moment sur son blog sur ses audiences, parce que Google, les algorithmes changent tout le temps. On sait que pas mal de site dépend fortement de Google. Donc, je vais poser la question la Ling-en ; Selma, Ling-en, tu pourrais nous parler, comment ils peuvent faire de l’audience en dehors de Google. Si vous avez des solutions pour aller chercher donc des visiteurs, en dehors de Google. Est-ce que c’est possible ?

[00:58:30] SP : Alors, oui c’est possible. Moi, ce n’est pas mon dada ou ma zone d’expertise parce que moi c’est vraiment le contenu. Je pense que là-dessus, ce serait Ling-en et Rémy, qui sont tous les deux je pense le roi des réseaux sociaux et du réseau au premier sens du terme. Je pense que ça peut être super intéressant d’avoir l’avis à tous les deux parce que je vous suis en fait.

[00:58:58] LH : Ben moi, c’est un peu la même technique que tout à l’heure.

[00:59:04] JV : On a un problème de son là. Excusez-nous. Depuis que Ling-en parle.

[00:59:07] LH : Moi, c’est de capitaliser sur l’audience des gens. Par exemple, je me souviens, à chaque fois que je collabore avec Frédéric Canevet de conseil marketing, qui a une grosse audience.

[00:59:37] RB : Il faut éviter de toucher au fil et c’est bon à mon avis

[00:59:38] LH : Ok ! Génial, merci. Donc à chaque fois que je collabore avec lui, il m’amène énormément de monde. Alors, ça demande de faire ces preuves, de prendre le temps de construire une relation avec la personne, puis, il faut que ça soit authentique. Je ne travaille pas avec Frédéric juste pour son audience parce que c’est quelqu’un que j’admire aussi.

[00:59:57] SP : C’est ce qu’on disait tout à l’heure. Tu es content et ça te fait de l’audience, mais c’est parce que tu aimes vraiment la personne, tu prends le temps de voilà, développer une vraie relation.

[01:00:06] LH : Donc c’est une table pour deux internet.

[01:00:09] SP : Exactement !

[01:00:09] LH : Tu sais, je ne sais pas lu le livre mais j’essaie de le vendre quand même. Je vais le lire. Mais sinon, moi, c’est le marketing par e-mail. C’est à dire que quand vous avez des personnes qui viennent sur votre site, essayez de les garder. Comment ? En gardant leur e-mail. Moi par exemple, je viens de faire un truc là que je déteste, mais ça marche, c’est les fenêtres pop-up. Mais, ça marche en fait. Et les gens intéressés, ils ne sont pas dégoûtés par cette fenêtre. Tu gardes leur e-mail et à chaque fois, que tu renvoies un e-mail en disant j’ai publié un nouvel article, ça va vous plaire, allez le lire. Ça vous fait beaucoup plus de trafic et vous contrôlez ce trafic. Vous l’envoyez, vous décidez comment vous

[01:00:53] SP : Apparemment, il y a un problème de son.

[01:00:59] JV : Vous m’entendez ? Je vais donner la parole à Rémy. Si tu peux développer un peu le sujet. Justement, comment allez chercher des visiteurs en dehors de Google, sur les réseaux sociaux? Dis-nous tout ça Rémy.

[01:01:10] RB : Oui, en attendant Ling-en et Selma, si vous pouvez débrancher votre micro. C’est peut-être juste un problème comme ça. Je pense que ce n’est pas grave. On vous entendait, mais c’est juste que c’est assez désagréable. Alors en fait, c’est très intéressant, cette question de la dépendance parce qu’on a vécu ça avec ma compagne qui est dans le chat d’ailleurs. Nadia, je la salut. Salut mon coeur ! En fait, on a eu une dépendance pendant des années à Google. Elle avait un site web, très bien. Depuis le début, bien avant, juste au tout début de Facebook, c’était même juste avant que Facebook arrive. Ce site web avait un très bon trafic, tout se passait bien. On a eu un jour, pas une gifle, mais on a pris un peu une petite fessée de Google on va dire qui nous a envoyé un petit moins de trafic que d’habitude. Je peux vous assurer que quand vous avez votre business qui dépend à 95% d’un mec comme Google, le jour où il vous met une petite fessée, vous la sentez passé. Sérieusement. Et on l’a senti passé. On s’est dit, attends, là il y a un truc. Parce que moi j’étais dans le référencement, je suis dans le référencement à la base sur le web. C’est à dire que j’aide les entreprisse à être bien positionnées dans les moteurs de recherche Google. Là j’ai dit à Nadia, là, il y a un truc. On ne peut pas continuer à être esclave de Google, le jour où il nous met un vrai gifle, on est mort. Du jour au lendemain, tu peux fermer la boutique. Il faut savoir qu’il y a une entreprise qui s’appelle Twinga qui avait 120 employés en France, c’était un comparateur de prix. Du jour au lendemain, Google les a enlevé des résultats. Ils ont du licencier la totalité de l’entreprise. Depuis, il se sent un petit peu relever vite fait. Ils sont 20 maintenant je crois. Mais ça a été une catastrophe. Ce n’est pas la seule. Il y a beaucoup d’exemple dans le monde entier, d’entreprises qui sont tellement dépendantes d’un Google, d’un Facebook ou d’autres choses que c’est suicidaire. Donc moi, ce que je vous invite déjà, c’est avoir votre propre site web. ça évidement et bien entendu. C’est aussi, d’être capable d’être ailleurs. C’est à dire, d’être peut-être sur Facebook, d’être peut être sur Instagram, d’être peut être effectivement comme le disait Ling-en sur une base e-mail. Vous allez pouvoir discuter avec les gens. Parce que le jour ou Google vous défonce, si vous avez autres choses, si vous êtes capable de déplacer votre communauté sur un autre réseau, sur un autre site, vous allez avoir un impact même s’il sera beaucoup plus limité. Quand j’entends des gens dire, aujourd’hui là maintenant, les blogs c’est mort, il faut tout passer sur Facebook ou sur YouTube, J’ai envie de leur dire, mais faites attention. Le jour où ça va tomber pour de vrai, ça va vous faire bizarre. On ne peut pas être dépendant d’une plateforme comme ça. Ces mecs-là, c’est des entreprises. Ils en n’ont rien à faire de nous. C’est des milliardaires. Voilà, donc, faites attention. Ecoutez vos conseils de grand-mère. Ne mettez jamais tous vos œufs dans le même panier. Très important

[01:03:52] JV : Très bon conseil Rémy. Je pense que ça a répondu à pas mal de personne qui était présent là. J’ai une question. Je pense que Je vais la reprendre qui a été posée sur les produits. Là je sens Selma qui va pouvoir aider et pouvoir répondre à cette question. C’est Destructorone Game, Quels sont les types de produits pouvons être créés et rentabilisés ?

[01:04:16] SP : En fait, c’est vraiment intéressant. C’était pour dire qu’il s’agit d’une question que les gens se posent souvent, avec des degrés plus avancés. Des entrepreneurs qui ont déjà une activité, on se demande quel produit ? Et ce n’est pas la bonne question en fait. Je suis désolée, mais du coup, je vais être obligée de reformuler la manière à laquelle tu penses à ça. Donc, ton but c’est de trouver, tu veux aider à faire quoi, que ce soit avec ton travail ou avec celui de quelqu’un d’autres, par exemple via de l’affiliation, à partir de ce moment-là, il y a plein de manières de répondre à cette question rapidement. Ça peut être avec des formations, ça peut être avec des services, ça peut être avec des prestations, des produits en tant que tel. Ils peuvent être au format écrit, comme des e-books, au format vidéo, au format audio. Ce n’est pas ça l’important. L’important à la base, c’est quelle valeur ça apporte, qui tu aides à faire quoi grâce à ton travail.

[01:05:31]RB : Excusez-moi, on voit Jean à l’écran. Il faut juste changer de caméras.

[01:05:34] JV : Vous êtes sûr ? J’ai mis Ling-en pourtant.

[01:05:43] RB : Moi, c’est toi que je vois à l’écran. Je ne sais pas pourquoi mais peut-être que c’est de ma faute. Pardon. Vas-y Selma.

[01:06:20] RB : Je crois qu’on nous entend pas bien et en fait, ils entendent quand je mets le micro en haut. Il doit y avoir un autre problème sur l’autre micro.

[01:06:27] JV : On n’entendait plus Selma pendant 30 secondes

[01:06:30] RB : Oui, en fait, vous l’entendez grâce à mon micro. Je crois que le micro en face ne fonctionne pas trop. Tu veux rebondir en attend qu’on résout ce petit souci technique ?
[01:06:41] RB : On était sur quoi déjà ? Sur la création de produits ?

[01:06:46] JV : Sur la création de produits, oui ! Vas-y Rémy.

[01:06:48] RB : En fait, il faut vous adapter à votre audience comme le disait tout à l’heure Ling-en. Et comme va pouvoir le répéter Selma après quand son micro fonctionnera, parce qu’elle le sait très bien également, à partir du moment où vous avez créé l’audience, ce qui est vraiment intéressant pour vous c’est que vous allez pouvoir leur poser des questions. Il faut le faire. Il faut que vous soyez capable d’interagir avec elle le plus possible par ce que plus vous allez en savoir sur elle, plus vous allez être capable de trouver le bon produit ou le bon service. En fait moi ce que j’aime bien vous dire, et c’est un truc de marketing traditionnel mais très peu de gens l’utilise, c’est qu’on appelle les personas. Qu’est-ce que les personnas ? Les personnas c’est le portrait-robot le plus fidèle possible de votre client idéal, de votre audience parfaite si je peux dire. Donc, il faut être capable de reconnaître son nom. Par exemple, vous lui donnez un nom. Il faut être capable de connaitre son sexe, parfois il y a des produits qui sont plus pour les femmes, plus pour les hommes ou plus pour les deux. Mais c’est bien définir clairement pour qui c’est ? Son âge ? Est-ce qu’il ou elle vit à Paris, à Lyon ? S’il ou elle vit plutôt en compagne ? Est-ce qu’elle vit à l’étranger ? C’est possible aussi. Bref, essayer de faire le portrait-robot le plus fidèle possible. Plus vous aurez d’informations, plus vous serez capable de dire Ok, cette personne a besoin de tel produit ou de tel service. Faites des tests. Posez des questions. Voilà, demandez un peu à votre audience ce qu’elle aimerait avoir. Dès fois, elle va vous dire d »elle même. Des fois, ce n’est pas le cas. Donc, faites le comme il faut. Voilà, je vais leur donner la parole à Selma, je pense que ça re-fonctionne.

[01:08:13] JV : Viens me voir Selma. Voilà, on est obligé de s’adapter. Est-ce que tu m’entends là Rémy ?

[01:08:27] RB : Oui

[01:08:29] JV : Ok ! Vas-y Selma.

[01:08:32] SP : Salut, de l’autre côté de la table. On en était à la question qui est posé un peu à l’envers si je puis dire c’est à dire qu’est-ce que je peux vendre, qu’est ce qui va marcher ? Ce n’est pas le format du produit qui compte, ce n’est pas la manière dont on s’y prend, c’est qui on aide à faire quoi avec. Donc là, même idée. Elle peut être déclinée de pleine manière différente de la plus simple à la moins chère, à la plus complexe à la plus chère. Comme tu disais tout à l’heure, ton exemple avec Instagram Rémy. Même les plus grosses formations en ligne aujourd’hui les conférences qui se passent le mieux est … ça a généralement commencé au départ dans un salon, dans un espace de coworking avec 10 personnes et après on développe. Peut-être qu’au début, vous allez le faire gratuitement pour tester et puis après, on va développer ça, on va améliorer. Peut-être que ce qui s’est passé au début, en live, ou ce qui était en format livre,… va changer les formats au fur et à mesure une fois que l’idée, on l’a testé, amélioré et développé avec les personnes concernées. Donc, je te recommande de prendre en fait la problématique par l’autre bout et de voir par rapport à ton audience qu’est-ce que tu peux les aider à faire, à changer. Sur quoi tu peux les aider à progresser et ensuite, la manière de s’y prendre va s’adapter à ton expérience, à ton audience et au moyen que tu auras pour mettre ça en place au fur et à mesure.

[01:09:57] JV : Voilà, on va peut-être finir le live parce qu’on arrive à 9h12, on a un petit peu dépassé. Ling-en, je te propose de venir nous rejoindre. On vas tous finir là, il n’y a que Rémy qui sera à distance.

[01:10:07] RB : Attendez, je vais prendre le train j’arrive.

[01:10:10] JV : Sincèrement, tu nous rejoins. On est tous là, on termine là. En tout cas, c’était vraiment très sympa d’échanger avec vous, vous allez pouvoir vous reconnecter, il y a des questions assez pertinentes. Moi j’ai bien aimé la partie sur Google. Voilà, je fais un petit debrieff de ce qui s’est passé. Vous avez donné de super conseil, ça m’a vraiment fait plaisir que vous soyez là pour donner ces conseils à mon audience qui sont des jeunes YouTubeurs, des jeunes Blogueurs. Vous n’avez pas du tout été sévère ou sectaire. Vous avez accepté qu’on soit salarié et entrepreneur. J’avais un peu peur.

[01:10:45] RB : Stop, on a tous été salarié un jour dans notre vie.

[01:10:46] JV : Les commentaires vont commencer alors il faut qu’on arrête. Donc, je vous laisse la parole à chacun. Un petit mot de la fin. Rémy, on te laissera conclure si ça te va.

[01:11:01] RB : Très bien !

[01:11:01] SP : Merci à tous d’avoir été avec nous aujourd’hui. Merci Rémy de nous avoir rejoint de cannes en attendant que tu viennes nous voir à Paris et puis, Merci à Ling-en et Co-Start pour l’hébergement et à Jean pour la super technologie et tout ce que tu nous as branché pour qu’on puisse communiquer tous ensemble ce soir.
[01:11:31] SP : La gestion des questions et tout, c’est génial. tu fais un super boulot

[01:11:31] JV : Ling-en, avant de passer Rémy

[01:11:35] LH : Je pense que ce serait super s’il y a aurait des jeunes ou des moins jeunes qui se lancent. Je pense que moi j’aurais énormément aimé en tant que lycéen et étudiant me lancer plutôt. Utilisez à fond vos compétences, vos passions pour développer une audience, pour entreprendre au-delà de l’argent. C’est vraiment, c’est vraiment le fait d’être un peu maître de votre vie que les petits succès que vous avez, vous encourage et en même temps, j’ai envie d’équilibrer tout ça en vous disant : « ce n’est pas les chiffres, ce n’est pas le succès qui va déterminer qui vous êtes, donc faites du mieux que vous pouvez si vous améliorez. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas autant d’abonnés que le voisin que vous êtes moins bon que le voisin ». Voilà !

[01:12:22] JV : A toi Rémy

[01:12:25] RB : Bravo Ling-en, Bravo Selma, Bravo Jean, Bravo Tout le monde. D’être là, ça a été vraiment super ! Il y a quelqu’un qui a demandé dans le check quand était la prochaine ? Donc, je vous pose la question, moi j’arrive à Paris la semaine prochaine. Voilà, c’est comme vous voulez.

[01:12:41] SP : Alors, ce sera un Facebook Live alors ? Tu nous a dit, c’est ça ?

[01:12:43] RB : Je vais vous montrer toutes les petites techniques de roublard sur Facebook Live. C’est assez sympa. Vous allez vous marrer.

[01:12:54] LH : on veut la présidente là, de Facebook qu’on a vu aussi. Ok, on fait ça à 5.
[01:13:00] RB : allez, c’est parti .Allez, en tout cas, ce que je voulais vous dire, c’est bon Kho-lanta à tous. Parce que je comprends qu’il y a des priorités dans la vie. Ah oui, je voulais vous dire une chose vraiment importante, il ne faut jamais oublier : « Il n’y a jamais eu de meilleur moment que maintenant pour entreprendre ». C’est là fin de toutes mes vidéos de MSB Show. Ciao à tous !
[01:13:25] JV : Elle est super cette phrase. On applaudit Rémy. Merci à tous ceux qui étaient connectés sur le live. Donc, on va citer les derniers mohicans qui n’ont pas subi la tentation de Kho-Lanta …. DestructureOne , Pauline, Calisto, Clara B, Nadia. Il y en a cinq autres, c’était super sympa d’être avec nous ce soir, allez on vous dit bonne soirée et bon Kho-Lanta.
[01:13:55] SP : Bon week-end
[01:13:56] LH : Ciao ciao
[01:13:57] RB : Ciao Ciao et bon dimanche !
[01:13:59] JV : Bon dimanche, allez voter ! C’est important.

 

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