Maxence Rigottier est un infopreneur à succès. Dans cet interview, il nous donne de précieux conseils pour être plus persuasif dans la vente.
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Transcription
Maxence, c’est avec grand plaisir que nous allons parler de marketing. Mais avant, j’ai envie de connaître ton parcours. Alors, je le connais, mais pour ceux qui ne le connaissent pas, si tu veux, nous faire une version brève de ton parcours.
Ouais, absolument. En tout cas merci donc de m’accueillir sur sa chaîne YouTube. Pour la petite anecdote, j’ai connu Ling-en, donc c’était en 2014. Tu avais réalisé un évènement qui s’appelait Solopreneur que j’avais participé
Ah la conférence Solopreneur, ouais, je m’en souviens très bien.
Alors, peut-être qu’à cette époque-là, tu n’aurais pas misé un centime sur moi. J’avais fait, 71 000 € en 2014. Et ouais, je m’en souviens. Donc, un séminaire qui avait lieu à Paris, j’étais venu avec grand plaisir. C’est aussi dans ces moments-là, quand je revois, je t’ai revu plusieurs années après, que je vois aussi mon évolution personnelle comme j’ai assisté à l’un de tes évènements, il y a quelques années.
En tout cas, c’était cool de t’avoir effectivement. C’est pas que je n’aurais pas parlé, mais je pense que beaucoup de gens ont des qualités, des compétences et un potentiel et toi tu as eu la force et la capacité à éclore tout ça. Et je pense que ça va être aussi un sujet parce que beaucoup de gens ont ça en eux, mais n’arrivent pas à le faire éclore. Donc ça c’est un… juste une question que je vais te poser avant.
OK, excellent.
Donc oui, d’où tu viens ? Ton parcours ?
Alors, si vous ne me connaissez pas, j’ai grandi dans une ferme, donc proche de Chalon-sur-Saône, dans le Saône-et-Loire. Donc, c’est le département 71, donc vraiment dans la cambrousse profonde, au milieu des vaches, au milieu des sangliers, des chevaux, des lapins. Donc, si vous avez déjà entendu la chanson, je crois que c’est Marly-Gomont, quand il explique, voilà, toutes ces paroles. Donc, qu’il y a ni boulangerie ni boucherie ni garage, rien du tout, ni école, seulement une mairie, une église et donc environ à peu près, on doit être 80 habitants. Donc, mes parents habitent toujours là-bas et donc je suis né le 8 août 1989. Donc, de 0 à 19 ans, j’ai grandi là-bas. Ensuite, je suis allé à Lyon, j’ai obtenu un BTS Assurance, donc de 2008 à 2010. Et j’ai fait un an d’école de commerce à Marseille, plus particulièrement à Euromed Management, donc qui s’appelait comme ça à l’époque et qui s’appelle aujourd’hui le Kedge Business School.
Tu passes un bonjour à tes profs ?
Alors, j’ai… je suis dans l’annuaire des anciens élèves. Alors, je m’étais désabonné, mais ils m’avaient déjà passé un coup de fil. Il y a une petite anecdote que j’ai sur les écoles de commerce, c’est que vous avez donc des grilles de revenus, donc qui sont généralement publiées. Et avec le recul, je me dis : c’est vraiment du pipeau, parce qu’ils m’ont jamais appelé, moi personnellement. Donc, comment tu sais le revenu des anciens élèves ? Parce que tu ne les appelles jamais. Ou alors si tu les appelles, ils ont changé de numéro. Donc finalement, tu n’as jamais un contact direct pour savoir que sont-ils devenus.
On va leur donner un droit de réponse, répondez en commentaire.
Donc, cours Euromed Management, voilà. Surveillez vos élèves, ou c’est pour ça que vous avez changé de nom ? Maintenant que vous vous appelez Kedge Business School.
Du coup, tu as fait une école ? Tu as compris que ce n’était pas forcément ça que tu voulais faire. Tu as fait une école de commerce après. Ça, c’est après ton BTS ?
Absolument. Et du coup, école de commerce hein, je le dis souvent en blaguant, mais c’est la réalité. C’est qu’on fait tout sauf du commerce.
Ouais.
Donc, on est vraiment mis en place pour être consultant, travailler dans un grand groupe, IBM, Apple. Donc, vraiment tout ce que vous désirez, mais pas lancer son propre business ou sa propre start-up et c’est ça qui m’a donné le déclic. Je me suis dit : OK, je vais me lancer sur internet. Il y a trois contraintes dans la vie : horaire, donc quand vous avez un réveil qui sonne le matin ou encore bien un horaire précis pour aller à votre travail. Numéro deux, contrainte hiérarchique, donc avoir un patron sur son dos ou encore bien des collègues qui sont supérieurs à vous, qui vont vous donner des ordres, mais parfois, vous trouvez que c’est absurde. Et la contrainte géographique, donc en fonction de là vous habitez, si vous habitez à Nantes, il y a de grandes chances que votre emploi soit à Nantes. Si vous habitez à Biarritz, il y a de grandes chances que votre emploi soit via Biarritz, etc., etc. Et internet fait péter ces trois contraintes, donc plus de contrainte géographique, vous gérez tout ça depuis n’importe où dans le monde. Je suis expatrié à Tallinn en Estonie depuis avril 2018 et avant j’étais à Malte. Plus de contrainte hiérarchique, vous êtes votre propre patron et plus de contraintes horaires parce que tout tourne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, le dimanche, les jours fériés, l’hiver, l’été, bah de la nuit, le jour, 24 h sur 24. Donc ça, c’est… c’est grandiose.
Et alors comment est né ça ? Parce que ces contraintes-là, il y a plein de gens qui n’aiment pas ça. Qu’est-ce qui a fait que toi, à un moment, tu t’es dit : non, je veux sortir de ce truc-là, ce n’est pas fait pour moi ?
Alors pour moi, il y a quatre étapes dans la vie, en tout cas, c’est vendu comme ça, vous allez me donner votre avis si vous pensez la même chose. Donc, l’étape numéro une, 0-20-25 ans : école-études. Étape numéro deux, 20-25 ans, jusqu’à 60-65 ans, bah pour nous, ce serait peut-être même jusqu’à 70 ans : travail. Étape numéro trois, 70-80 : retraite. Et étape numéro quatre : la mort. Quand je dis la mort, c’est que même si vous êtes vivant donc physiquement, mais voilà, ce n’est pas à 85 ans – 90 ans qu’on va faire un tour du monde, qu’on va s’amuser parce que notre corps a été mis à rude épreuve donc tout au long de notre existence. Et là, bah clairement, à part quelques petits plaisirs de la vie, on prépare notre mort malheureusement. Et du coup, je me disais : attends, étape numéro une, « je suis pas fan ». Étape numéro deux, « beurk, j’en veux pas du tout ». Et voilà, je me suis dit : je ne vais quand même pas attendre 65 ou 70 ans pour vraiment profiter de la vie ou avoir cette fameuse phrase. Celle-là, elle te tue, c’est quand tu dis : ah, c’est fini ! Quelque chose comme ça, quand réellement, on est en retraite après 42 ans ou plus de travail, là, c’est… voilà, c’est ce type de phrase.
Et du coup, tu as lancé… tu as lancé un business sur internet avec les paris sportifs pour commencer, c’est ça ? Tu peux nous nous dire un petit ce qui s’est… ?
Complètement, donc j’ai démarré, donc 1er février 2011 vis-à-vis des paris sportifs. Donc, j’accompagne les parieurs à créer un deuxième revenu avec les pronostics sportifs. Et ensuite, depuis début 2015, donc une autre activité sur le web marketing, donc j’accompagne les entrepreneurs à gagner donc au moins 2 000 € par mois. Donc soit à travers une chaîne YouTube, un compte Instagram, un site web ou une chaîne YouTube. Et vis-à-vis de ces deux activités, donc au cours des 12 derniers mois, j’ai réalisé un million d’euros de chiffre d’affaires. Et sur ces un million d’euros de chiffre d’affaires, donc je suis en Estonie donc 0 % d’impôts sur les sociétés, 20 % de TVA, 20 % sur les revenus personnels. Et il me reste globalement environ 450 000 €. Donc, une fois que vous avez payé des prestataires, des coûts d’outils du business, de l’affiliation, les membres de mon équipe, les frais, les taxes diverses, etc., etc.
Bah, j’ai tout de suite envie de te poser la question. Quelle est ta relation à l’argent ? Déjà, tu en parles de manière très tranquille, est-ce qu’il y a eu un blocage pour toi ? Et un déblocage ? Ou tu as toujours été à l’aise, comment tu… c’est quoi l’argent pour toi dans la vie ?
Alors, ma philosophie, c’est donc la matérialisation. Donc, c’est ce qui permet de caractériser une idée par rapport à l’offre du marché. Donc… la demande du marché, pardon. Donc, qu’est-ce que je veux dire par là ? Tu as des idées, j’ai des idées. Donc, on les met en place, mais est-ce qu’il y a des gens qui sont prêts à mettre la CB pour ce qu’on va proposer ? Si la réponse est oui, c’est-à-dire que l’idée est validée et du coup, ça va être la valeur que vous allez apporter aux autres. Donc, plus vous allez impacter des personnes et apporter de la valeur, plus vous allez être riche. Prenez l’exemple d’Airbnb, ils ont apporté une valeur donc vis-à-vis des hôtels, mais ils sont devenus milliardaires. Prenez l’exemple de Uber ou Taxify. Donc, pourquoi moi-même ou des millions de personnes, on est prêt à payer 5-10-15-20 € pour passer d’un point A à un point B ? C’est tout simplement, c’est rapide, on se prend pas la tête à chercher donc sur son téléphone, OK avec son Google Maps pour aller dans telle ou telle rue et ainsi de suite. Donc du coup, on est prêt à payer. À partir du moment où quelqu’un ou plusieurs dizaines ou centaines de milliers, dizaines de milliers de personnes sont prêts à mettre leur CB, l’idée est validée et du coup le montant financier que vous avez, c’est vis-à-vis de la valeur apportée par rapport à cette idée ou l’impact des gens que vous avez pu avoir vis-à-vis de cette idée.
En fait, c’est comme un jeu quoi. Tu joues un jeu, tu as envie d’être bon et du coup, quand tu es bon, tu as un meilleur score quoi.
Absolument.
C’est ça, comme le sport.
Et ce que j’aime aussi, c’est que moi-même ou d’autres, on a des idées et en fait, c’est des idées, on croit qu’elles sont bonnes, mais c’est de la grosse merde. Bah la réalité du marché montre que tout le monde s’en branle, tout le monde s’en tape. Et du coup, bah il y a zéro euro sur le compte en banque. Donc, du coup, vous n’allez pas très loin avec ça. C’est ça que j’aime dans le business, c’est qu’on a tous un égo surdimensionné par rapport à nos idées, notre division, l’innovation. Et c’est caractériser cette idée, les valider ou alors les bullshits par rapport à un paiement qu’on a reçu d’une personne.
Bah, parlant de ça, comment tu fais pour valider une idée avant de lancer tes offres concrètement ?
Donc moi, mon principe est… alors, je ne lis pas de bouquins, mais je sais que tu lis quand même pas mal de livres donc tu vas à mon avis mieux le résumer que moi. Tout le monde parle du fameux livre « Line start-up » je le prononce peut-être très mal.
Ouais, voilà, si si, c’est ça.
Et c’est ça. En fait, c’est très rapidement vous devez trouver des gens qui sont prêts à payer. Donc, quand j’ai dit, qui valident le paiement. Si demain, vous me dites : bah, voilà, je lance on va dire une activité de tatouages. Ouais, exemple concret, ça m’est arrivé là hier sur mon compte Instagram. Je peux dire : ouais, je suis intéressé d’avoir un tatouage ou un piercing. Intéressé, est-ce que réellement j’ai mis ma CB ? La réponse est non. Vous ne devez pas voir des gens intéressés, voir des gens qui ont mis, qui ont payé pour votre service. À partir du moment où c’est le cas, l’offre est validée. Donc, pour pouvoir valider tout ça, il faut le tester auprès de gens. Et une fois que quelqu’un, bah… ou il est plus intéressé et là payer, c’est comme des gens qui me disent : je veux, je suis intéressé pour ton séminaire Maxence, je veux dire beaucoup beaucoup de personnes. Après, la réalité, au dernier séminaire, on était 300 personnes, mais il y a seulement 300 personnes qui étaient prêtes à se déplacer. Et j’avais peut-être, allez 2 000 personnes qui étaient intéressées. Vous voyez la différence entre intéressé et payer.
Alors justement, pour savoir ce que les gens veulent, toi, tu as une force : c’est que tu restes proche de ton public, de ta communauté. Comment tu fais pour savoir s’ils sont intéressés ? Comment tu sais qu’ils sont 2 000 à être intéressés ? Tu as traqué leurs clics ?
Ouais, de… de manière générale, souvent, ce qui se passe, c’est que vis-à-vis des réseaux sociaux, vous avez Messenger, Instagram, YouTube. Donc voilà, vous avez un échantillon qui vous permet de savoir un petit peu les différentes statistiques. Et vis-à-vis de ce que tu évoquais juste avant, c’est que quand vous avez les gens en présentiel, ce qui est pratique, c’est que vous allez pouvoir leur poser des questions et surtout aussi casser et noter toutes les objections. Du style je suis trop vieux, je suis trop jeune, je n’ai pas le temps, je n’ai pas d’argent, etc., etc. Donc, vous notez les principales objections et ensuite vous allez réfléchir donc quelles sont les réponses, vos arguments que vous allez pouvoir donner donc vis-à-vis de cette objection. Ou alors, je suis une femme, etc., etc. Et à chaque fois, quand vous cassez des objections, il y a un moment donné donc soit ça se fait, soit ça ne se fait pas. Mais il y a une décision qui est prise. C’est soit oui soit non, mais une réponse est donnée.
Bah faisons la transition vers copywriting où c’est important est justement de repérer les besoins des gens et de leur parler par rapport à leurs besoins. Donc le Copywriting, c’est l’art d’écrire des pages de vente hein. Est-ce que tu as un conseil comme ça à nous donner pour mieux écrire des pages plus impactantes et convaincantes ?
Donc déjà, vous l’avez… vous l’avez peut-être déjà entendu, tu as certainement déjà entendu ce conseil et c’est vrai hein. C’est d’ailleurs c’est même un peu hallucinant de se le redire : 80 % de la décision va avoir lieu sur la headline. Donc, la headline, vous passez… vous devez passer un après-midi, une journée pour que ça soit le plus précis possible.
Le type, le slogan, le sous-titre, tout ça hein.
Ouais, c’est exactement ça. Et moi, mon conseil par rapport à ça, c’est de vous dire donc : quel est le résultat le plus important que je peux promettre avec le moins d’effort possible ? Donc, je vais vous donner un exemple précis. On a généralement tendance, lorsqu’on est expert, de vouloir réaliser une transformation totale. Donc, typiquement, si vous avez un business sur… je donne souvent cet exemple sur le japonais, vous allez avoir tendance de dire : OK, je vais tout faire pour qu’ils soient bilingues en 1 an, en 18 mois, en 24 mois. La réalité, c’est que les gens veulent faire le moins d’effort possible. Donc, c’est mieux d’avoir une promesse : apprends les 60 mots, les 90 mots les plus utilisés par les Japonais en 21 jours chrono. Parce que dans la tête du prospect, s’il y a un effort énorme à consacrer, eh bien, ça ne va pas lui donner envie. Exemple concret dans mon business de paris sportifs, donc mon service des paris long terme, c’est 30 % par an en cinq minutes par mois. Si demain je propose 100 %, la promesse est plus importante, vous êtes d’accord avec moi. ROI de 100 %, c’est mieux que de 30 %, mais si pour avoir ces 100 %, au lieu d’y passer cinq minutes par mois, il faut y passer cinq heures par jour, clairement, c’est moins alléchant. Donc c’est mieux, bah pas avoir la plus grosse promesse, c’est la plus grosse promesse possible avec le moins d’effort possible. Dernier exemple dans la nutrition, c’est mieux de promettre moins cinq kilos en l’espace de trois semaines, si vous avez un programme de transformation en 21 jours, plutôt que de vouloir dire : voilà, tu vas perdre 25 kg, mais ça va te prendre 2 ans. Parce que dans la tête de la personne, elle veut des changements immédiatement et deux ans, c’est mieux de ne pas le dire. Donc moi, ma philosophie, c’est dès que je sais que ça prend du temps, je ne donne pas de date. Donc, vis-à-vis de mon club privé business, je dis : gagnez au moins 2 000 € par mois avec Google et YouTube, Instagram, Facebook. Mais comme il faut donner des promesses que vous êtes capable de délivrer, je ne suis pas capable de délivrer une promesse pour que la personne gagne ça en 7 jours chrono, 30 jours chrono, donc je ne le dis pas. Par contre, dès que je suis capable de donner une promesse qui est inférieure, donc ça, c’est ma date limite, à 120 jours, donc l’équivalent de 4 mois. Dès que c’est 6 mois, 1 an, je n’en parle pas. Et dès que c’est le cas, bah là je le mets en avant.
Super intéressant parce qu’effectivement, c’est… tu touches à la psychologie des clients et au final, c’est ça qui joue parce que c’est des êtres humains qui prennent des décisions sur leurs émotions quoi.
Absolument. C’est exactement ça.
Alors, passons sur la valeur perçue. C’est un terme, c’est une notion que tu aimes bien aborder. Qu’est… c’est quoi la valeur perçue et comment tu fais pour donner une plus grande valeur perçue aux… à tes prospects ?
Alors juste avant, ça me revient vis-à-vis du copywriting, donc j’ai dit un, la promesse, numéro deux, les bénéfices. Donc quels sont les bénéfices ? Donc si j’applique votre programme, c’est quoi les bénéfices que je vais obtenir ? Et numéro trois, tout ce qui est études de cas et témoignages clients vidéo. Et moi, c’est… je vous invite à faire la même chose dans votre programme et par rapport aux questions vos prospects. Moi, ce que je te propose, c’est de regarder les avis des membres en vidéo de mon programme. S’il y a des membres qui résonnent en toi ou tu as l’impression que tu as le même profil, bah avec grand plaisir de te voir à l’intérieur. Et si tu estimes qu’il n’y a aucune personne qui te ressemble ou alors tu n’as aucune résonance avec cette personne, eh bien, voilà, continue le contenu gratuit ou n’hésite pas à te former ailleurs, il n’y a aucun problème par rapport à moi. Donc, promesse, passer une après-midi, une journée pour vraiment qu’elle soit la plus claire précise. Ensuite, identifier tous les bénéfices. Et dernier point, quels sont les effets de levier : donc études de cas, témoignages clients vidéo. Donc si vous démarrez, quelles seraient les recommandations que vous pouvez peut-être avoir du milieu ? Quelles sont les preuves sociales que vous pouvez avoir ? Donc, toutes ces choses-là pour que vous ayez un taux de conversion important sur votre page de vente. Et maintenant, vis-à-vis de la valeur perçue, il y a une chose qui est hallucinante et sous-estimée dans le milieu de l’infoprenariat, c’est la photo. Donc, là avec Ling-en, on le fait, alors dites-nous, dites-nous dans les commentaires si vous aimez ce type de format de vidéo. Bah vous voyez que là, Ling-en là, je suis avec une équipe vidéo. Bah tu as une vidéo qui est mieux que tes autres vidéos de la chaîne…
C’est clair.
… de manière générale, donc dites-le si vous appréciez. Ling-en mettra de l’investissement d’une prestation vidéo. Tu as la pression, tu as la pression à 200 likes.
Je t’ai vu faire ça avec Enzo Honoré.
Donc, je l’ai fait avec Enzo Honoré, je l’ai fait avec Margaux Klein, donc là, il y a un zéro sur deux, il y a un deux sur deux en termes de like. Et ils n’ont pas acheté de prestation vidéo. Avec 200 likes, Ling-en, voilà, on va l’engager à s’acheter une prestation vidéo. Donc, qu’est-ce que je veux dire par là ? C’est que la photo, donc là, la vidéo, il faut des caméras, il faut un peu se maquiller, il faut parler. Bref, ça prend du temps et c’est onéreux. La photo, ça coûte quasiment que dalle, et c’est ce qui vend. Donc, réfléchissez et je vous invite à vous connecter sur Apple. Moi, j’aime bien regarder tout ce qui est cinq étoiles, Ferrari, Sofitel, Lamborghini, Apple. Et à chaque fois, il y a très peu de textes, mais il y a un design, il y a des photos qui sont extraordinaires. Donc, la photo, c’est ce qui va vous permettre aussi de déclencher la vente et de pouvoir optimiser vos conversions. Généralement, un bon photographe, ça va être entre 70 et 100 € de l’heure, donc vous pouvez faire un gros shooting photo l’espace d’une après-midi. Moi, c’est ce que je fais assez régulièrement et c’est ce qui me permet de vendre davantage. Donc la valeur perçue, c’est tous les systèmes d’autorité. Donc, est-ce que vous avez déjà été passés dans des journaux, la radio ? Est-ce que vous êtes déjà auteur d’un livre ? Est-ce que vous avez déjà été speaker, conférencier ? Est-ce que vous avez également créé un séminaire ? Est-ce que tu le mets sur tes pages de vente que tu… le créateur de séminaire Solopreneur ?
Pas assez ouais, pas assez, de la conférence, ouais. Pas assez, c’est vrai.
Voilà, badaboum ! Grosse autorité parce que les gens… partez toujours du principe, les gens ne vous connaissent pas. C’est comme si vous parliez à une personne qui serait au fin fond du Venezuela et qui a jamais entendu de vous. Donc, pour qu’ils comprennent que vous soyez quelqu’un qui a de l’autorité entre guillemets, une légitimité, souvent les gens se posent la question, mais en quoi tu as une légitimité pour m’aider ? Et ça vous permettra de pouvoir vendre davantage. Donc, la photo, grosse grosse valeur perçue par rapport à ça. Et investissez dans un photographe, si vous ne le faites pas vis-à-vis de la vidéo, mais au moins sur un photographe et ça va vous permettre de mieux vendre. Et réfléchissez, moi, ce que j’aime bien dire, c’est vous, quand vous achetez, qu’est-ce qui vous donne la décision d’achat ? Et si vous réfléchissez quelques instants, vous allez voir que c’est le visuel, donc le design, soit un bon designer ou un graphiste ou encore en photo.
Super, écoute Maxence, j’ai plein de questions à te poser. Je vais aller sur une question qui me tenait vraiment à cœur. C’est : toute ton évolution durant ces dernières années, financière, au niveau du business, est-ce que ça a été la conséquence de qualités humaines que tu as développées ? Ou c’était aussi la cause de qualités humaines que tu as développées ? En gros, ton business, il grandit, mais toi aussi, tu deviens une meilleure personne. Comment… comment ça joue ça ? Quelle est l’interaction entre les deux ?
Bah de manière générale, vous avez peut-être aussi déjà entendu cette phrase dans le développement personnel, on vous évoque la chose suivante, on vous dit : donc, l’argent est un amplificateur de ce que vous êtes. Donc c’est-à-dire que si vous êtes un gros généreux, vous allez être méga généreux en mode flambeur, carrément vous êtes généreux. Si vous êtes un con, vous êtes un connard, toutes ces choses-là. Et c’est vrai que finalement, je confirme, on est vraiment un gros amplificateur par rapport à tout ça. Personnellement, la majorité des gens me disent les choses suivantes : bah ce que j’aime chez toi Maxence, c’est l’authenticité, la simplicité et aussi la proximité que tu avec les gens. Bah là, typiquement, on fait une vidéo. Il y a… il y a certains infopreneurs, tu pourras les contacter, et à mon avis, ils vont te snober. Parce qu’ils estiment, comme ils sont millionnaires et ainsi de suite donc ils n’aiment pas cette proximité, ils vont te snober et tout ce qui va avec. Donc du coup, pour moi, vis-à-vis donc de ces valeurs humaines, c’est de vous dire : bah numéro un, quelles sont vos valeurs humaines ? Donc personnellement, donc moi, c’est entre guillemets instinctif que je le fais comme ça, je suis authentique et les gens… je le ressens pas que je suis authentique parce que je le fais naturellement. Mais en valeur perçue, les gens me disent : moi, ce que j’aime et c’est pour ça que je suis chez toi Maxence, c’est l’authenticité. Donc, définissez vos valeurs et à chaque fois, quand vous devez prendre des décisions dans des projets, dans des rencontres et tout ce qui va avec, est-ce que ça rentre dans ces valeurs ? Donc, typiquement, si moi demain, on me dit : Maxence, tu peux être milliardaire, mais c’est en vendant des armes, je ne vais pas le faire. Pourtant, j’aime le cash hein, et je le prône et j’ai un slogan par rapport à ça parce que ce n’est pas dans mes valeurs. Dès que ça tourne dans mes valeurs, des fois voilà, on peut dériver un tout petit peu, se faire attraper en quelque sorte comme j’aime bien le dire. Mais dès que c’est une longue trame, idem, je n’aime pas… je n’aimerais pas être champion olympique, mais avoir des seringues de tous les côtés. Parce que dans ma tête, je me dirais : OK, tu es champion olympique. OK, il y a aussi d’autres gens qui se dopent, mais tu fais partie de tous ces mecs qui sont dopés jusqu’au cou et ça enlève cette part bah de… d’authenticité que j’ai évoquée juste avant.
Alors, on a vu les qualités que tu as pu amplifier grâce au business, mais est-ce que le business t’a vraiment aidé à devenir une meilleure personne dans l’autre sens ? Est-ce que, disons si tu avais été salarié dans un job ou tu n’avais pas… tu n’aurais pas eu un grand épanouissement comme c’est le cas-là, est-ce que tu serais devenu la même personne ou tu es vraiment devenu une meilleure personne grâce à ton business ?
Non, évidemment. Donc, vis-à-vis du business, je suis devenu une meilleure personne. Donc souvent, je vois aussi une erreur un petit peu de débutant de pas mal de personnes qui se disent : je vais prendre de l’expérience dans le salariat et ensuite je lancerai mon business en ligne. Mais tu n’as même pas idée de fraction de seconde, de tout ce que tu rates de ne pas lancer ton business. Et la réalité, on peut avoir l’expérience 10 ans, 15 ans, 30 ans, 40 ans et ainsi de suite, c’est quand on est dans les faits, donc on va être soumis à telle ou telle situation que là, OK, qu’est-ce que je dois faire concrètement et qu’on va prendre de l’expérience ? Moi maintenant, quand il m’arrive certaines choses dans mon business, donc soit quelque chose de bien ou de mauvais, grâce à l’expérience que j’ai pu avoir par le passé, eh bien, je sais les décisions à prendre. Et que si c’est une nouvelle chose, donc typiquement, ce qui m’est arrivé récemment, donc à chaque étape du business, il faut grossir. Donc, j’avais eu une ou deux personnes qui avaient fait quelque chose vis-à-vis de mon nom Rigottier, donc de l’usurpation d’identité. Ça ne m’était jamais arrivé, donc du coup, j’en ai à parler à mon avocat. On a mis en place toutes les procédures. Et j’ai appris demain, ça m’arrive à nouveau, je sais toutes les étapes à mettre en place. Mais si j’avais été salariée 30 ans, je n’aurais jamais su, une fraction de seconde, quoi faire. Donc, ce que je veux dire par là, c’est qu’il va vous arriver des choses que vous ignorez et c’est sur le fait accompli que vous allez emmagasiner de l’expérience.
Super, merci Maxence. Une dernière question avant qu’on se quitte, c’est : aujourd’hui, on vit à une époque formidable. Tu vois, je me suis toujours dit : si mes parents n’étaient pas venus de Chine, ils étaient restés en Chine, aujourd’hui, je serais peut-être en train de labourer des terres, tu vois. Alors moi, j’exagère un peu…
Tu serais en mode dans un petit village, mais made in China.
Voilà. C’est moi qui aurais fabriqué les Iphones et tout.
Alors, petit aparté, est-ce que ça te vexe quand je dis en mode chinois ?
Non, parce que tu es plus… tu n’es pas le seul à le faire. Comme il y en a beaucoup qui le font et puis franchement, aujourd’hui, il n’y a pas de honte à être chinois quoi. Tu vois, franchement…
Non, parce que…
Il y a dix ans, ça aurait été vexant. Aujourd’hui, il n’y a vraiment pas de honte à être chinois.
Parce qu’en fait, mon photographe qui a pris toutes les photos de mon séminaire il a entendu plusieurs fois de ma bouche cette phrase et il me disait : ah, fais peut-être attention, quand tu seras plus connu, il y a peut-être des gens qui vont te lancer une procédure et ainsi de suite. Et je disais de manière générale, quand je dis : en mode chinois, c’est un petit peu comme si tu allais donc en Asie, dans une boulangerie française, et tu dirais : en mode français.
Ouais ouais, non, mais en fait, je ne le prends pas mal du tout pour la seule raison aujourd’hui qui est que travailler dur, travailler comme un chinois, c’est une qualité en tant qu’entrepreneur.
Bah là, je confirme. Persévérance, courage, combativité. Et bravo pour avoir inculqué tout ça.
Du coup ouais, est-ce que tu as un message à adresser à ceux qui hésitent encore à se lancer ? Pourquoi c’est l’opportunité aujourd’hui de le faire ? C’était une opportunité que nos parents n’avaient pas il y a 20 ans. Pourquoi ils devaient… ils doivent le faire aujourd’hui et pas dans dix ans ?
Alors, j’ai une activité dans les paris sportifs, une autre activité dans le webmarketing et quand je me balade à chaque fois dans la rue, je me dis : waouh, c’est quand même hallucinant internet. Je n’ai ni locaux, donc je n’ai du coup pas de frais fixes par rapport à ça. Je n’ai ni salarié, c’est principalement des prestataires. J’ai ni stock c’est-à-dire que quand je reçois un paiement, le produit est délivré, il est dématérialisé, tout est automatisé. Ça tourne 24 heures sur 24, ce n’est pas comme dans la rue quand vous voulez manger un croissant à 3 h du mat, ça met Close, Fermé. Bah sur Internet, vous pouvez délivrer la vente. Donc du coup, c’est assez hallucinant. Donc si et ça m’arrive, donc vis-à-vis de mes clients, des gens qui me disent, voilà, ils ont un business en dur qui fonctionne et ils me posent la question suivante : est-ce que ça va marcher sur Internet ? Moi, c’est l’inverse, je leur repose la question, je dis : comment tu fais pour avoir un business en dur ? Qui fonctionne avec toutes les contraintes, il y a seulement quelques heures d’ouverture dans la journée, le samedi et dimanche si tu es fermé ? Bah je ne sais pas moi, ma chaîne YouTube, elle n’est pas fermée le samedi ou le dimanche. Il n’y a pas de jours fériés.
Au contraire.
Tu vois, tu vois ce que je veux dire ? Du coup, ça n’a jamais été aussi simple, je ne dis pas que c’est facile, mais simple, seulement avec, allez, 200 à 300 € de frais fixes mensuels si vous voulez avoir des outils professionnels et faire quelque chose qui sort un peu de l’ordinaire, mais ça n’a rien à voir. Il n’y a pas besoin d’emprunter 100 000 € comme le restaurant du coin ou la boulangerie de vos voisins et ainsi de suite. Là, il suffit juste quelques centaines d’euros d’investissements. Ensuite, se former, donc pour bien comprendre les stratégies marketing. Et là, par contre internet, c’est comme un business en dur. De la sueur, il faut vraiment aller au charbon au quotidien. Ça, ça ne change pas, mais la grosse différence, c’est que ce que vous faites en ligne, ça va être un gros gros actif et du coup, ça va vous permettre de vous enrichir beaucoup plus rapidement. Moi, je sais que si ce que j’avais fait sur internet, c’était en dur, bah déjà, je ne ferai même pas cette vidéo parce que j’aurai mis la clé sous la porte comme… voilà, je n’aurais pas eu assez. J’ai pu tenir plusieurs années en vivotant sur internet parce qu’il n’y a quasiment pas de coût. Mais en business en dur, voilà, j’aurais été game over en l’espace de deux ans. Bam ! La clé sous la porte.
Super, écoute, merci beaucoup Maxence. Et c’est vraiment un plaisir d’avoir eu tous ces conseils de ta part. Et bah écoute, continue à travailler comme un chinois.
Avec plaisir.
Moi, je vais continuer à travailler comme un vietnamien. Et puis abonnez-vous, allez voir ce que fait Maxence de son côté. Et puis merci.
Et cliquez sur le petit bouton « like » si vous avez aimé la vidéo. Et à 200 likes, à 200 likes, Ling-en sera obligé donc d’acheter une prestation vidéo.
Ça marche.
Je l’ai fait à Enzo Honoré, je l’ai fait à Margaux Klein. Donc ils n’ont pas encore pas acheté de prestation vidéo, pourtant le défi a été… avait fonctionné. Et dites-nous aussi si vous appréciez quand les vidéos sont plus professionnelles, qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que ça aussi, ça améliore la valeur perçue de Ling-en et tout ce qui va avec ? Donc, dites-nous tout dans les commentaires, avec grand plaisir de pouvoir vous répondre et de vous écouter.
Bah merci beaucoup Maxence, pour ton attention et ta bienveillance. Et ouais, laissez les commentaires et likez.
Ressource de la semaine
Je recommande l’iPhone XR si c’est un outil de travail pour toi.
Evénements à venir
- 21-26 janvier 2019 : Sommet Virtuel Solopreneur 2019
- 30/01 : Atelier Foliweb
- 09/02 : La Rencontre Solopreneur (inscris-toi au SVS 2019 pour accéder au Pass VIP)
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News de la semaine
- Agenda Moleskine mensuel pour planifier mon contenu et les événements
- Jeu-concours : annonces des gagnants
- Un SMIC en 3 jours en donnant des cours
- Prochainement : je donne des cours de blogging en anglais
- Prochainement : Formation YouTubeur pour les débutants
- Traduction pour un site anglais
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