Antoine Peytavin fait partie de ces nouveaux entrepreneurs qui utilisent à fond les opportunités du web pour développer un business. A travers son blog jerecuperemonex.com, la coorganisation du WED et son activité de coaching digital, nous accueillons là un véritable expert du marketing.
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Ressource de la semaine
Airtable est un outil en ligne et collaboratif de bases de données qui se présente sous la forme de feuilles de calcul (tableur). Bon… c’est incompréhensible, mais disons simplement que c’est un Google Spreadsheet évolué.
Actus de la semaine
- La chaîne YouTube Solopreneur va atteindre les 5000 abonnés !
- Mon nouveau bureau
- Le Guide du Blogueur (Soirée de lancement, tournage du clip, eBook, Le Pack Accélérateur, Ventes sur Amazon…)
- Evénements :
- La Nuit des Blogs où le Futur des Startup a été récompensé dans la catégorie « Digital ». (cf. Vlog #52)
- Wordcamp Europe (cf. Vlog #53)
- Podcasting
- Arrivées de nouveaux podcasts qui cartonnent comme celui d’Antoine BM
- Nouvelles fonctionnalités sur iOS 11 pour l’app Podcasts
- Tutoriel pour créer un podcast audio
- Tutoriel Leadpages
- Faire de Vivredesonblog.com un site de ressources
- Bilans mensuels
- Mariage…
Retranscription :
[00:00] Ling-en Hsia : Bonjour tout le monde, j’ai le grand plaisir d’accueillir Antoine Peytavin aujourd’hui. Il va nous parler de plein de choses. C’est un entrepreneur web, un vrai j’ai envie de dire. Mais en même temps, il a business super particulier. Il a commencé par jerecuperemonex.com. La première chose que les gens vont se demander, c’est où tu es ? Puis on attaque comment tu t’es lancé dans l’entrepreneuriat.
[00:23] Antoine Peytavin : Allez c’est parti ! Bonjour à tous et surtout merci à toi de m’accueillir ici. Je te l’ai pas avoué avant, mais je suis ta chronique depuis des années. Je t’ai contacté il y a deux ans de ça. J’ai été fan de toi bien avant que tu me connaisses dans l’autre sens.
[00:39] L.H : Génial ! Ça me touche. Tu m’as beaucoup gêné quand tu m’as fait des compliments au WED parce que tu en es cofondateur aussi. Ça me touche beaucoup de la part de quelqu’un comme toi. Merci Antoine. Donc, tu es en Aix-en-Provence ?
[00:56] A.P : Je suis en Aix-en-Provence. Je suis dans mon jardin aujourd’hui, c’est une journée à la maison. Ce n’est pas journée au bureau. D’où le décor que tu m’as que ça ressemblait à une jungle derrière.
[01:08] L.H : Vraiment on a l’impression qu’il y a un singe qui va sortir des arbres derrière toi. C’est super ! J’aime beaucoup les animaux pour que ce soit bien clair. Donc, c’est tout à fait un compliment quand je te dis ça.
[01:21] A.P : Je te remercie.
[01:24] L.H : Alors Antoine, est-ce que tu peux te présenter ? Ton âge, ton groupe sanguin. Comment tu t’es lancé dans le blogging, dans l’entrepreneuriat ?
[01:30] A.P : Je m’appelle Antoine Peytavin. J’ai 41 ans, j’ai une fille qui a 8 ans. J’ai démarré il y a extrêmement longtemps sur internet. C’était je pense dans les années 2000. En même temps que je parle, il y a des oiseaux et des pigeons qui passent au-dessus de moi, c’est vraiment la jungle ici. J’ai eu la chance de tomber sur un business qui marchait bien. J’ai créé un site de colocation pour passer des petites annonces dessus. À un moment donné où la bulle internet faisait qu’il y avait beaucoup de sites qui fonctionnaient. PAr chance, ça a fonctionné. Après ça, j’ai pris ces colocataires et je me suis dit pourquoi pas faire des soirées à Paris où ils pouvaient se rencontrer.
[02:06] L.H : Alors juste pour situer, excuse moi, c’est 2008 – 2009 là ? On est où ?
[02:10] A.P : Mon premier site de colocation, c’était en 2000. Donc, ça fait de moi le grand-père.
[02:15] L.H : D’accord. La bulle internet, mais pas la crise économique. Non, c’était vraiment en 2000.
[02:20] A.P : Le site de colocation était en 2000. Après j’ai créé une soirée qui s’appelle jeudi de la colocation. Qui existe toujours au passage, je crois dans Paris. Ça c’était en 2004. Je me suis dit après ça, pourquoi pas faire des soirées sur les Champs-Elysée avec toutes ces jeunes. Alors j’ai créé soirée.fr qui était revendu 3 à 4 fois entre-temps. Je ne sais même pas ce que c’est devenu. Ça a bien marché aussi. Après ça, je suis arrivé sur le défi de ma vie. Attention, il s’agit d’arriver à comprendre la femme. Parce que pour moi, c’était un immense mystère. Donc, je fais des soirées, il y a plein de célibataires. Je vais essayer de comprendre comment ça fonctionne. Et moi, je suis ingénieur à la base. Ingénieur en Télécom, je ne comprends rien du tout au rapport humain, encore moins aux femmes et à la séduction. J’ai du tout apprendre de A à Z comment intéressé une femme, comment lui parler, quoi lui dire, etc. Mais j’ai des copains qui s’en sortaient à merveille. Moi, c’était juste une catastrophe. C’était à cette époque-là qu’en Amérique se lançait les premiers pick up artiste. Des gens qui décryptaient comme ça comment faire, avec les étapes 1, 2, 3, etc. Il y avait même des schémas, des diagrammes. Ça, ça me parlait. Donc, j’ai suivi ça. Pour tous mes copains, j’ai fait un guide qui s’appelle « caser en une semaine » qui résumait l’intégralité de ce que j’avais appris, de ce que j’avais vu sur le terrain, etc. Le livre s’est beaucoup donné de la main à la main. Les gens se l’envoyaient en PDF et je me suis dit, il faut que je trouve une maison d’édition pour le vendre. Malheureusement, les 20 maisons d’édition m’ont dit, désolé monsieur Peytavin, votre livre ne peut pas se vendre parce que c’est un sujet qui est un peu trop léger. Ça ne rentre pas trop dans la collection de la séduction. Je me suis dit, ce n’est pas grave, je vais vendre en PDF. J’en vendrais 5 et ça me paiera un restaurant. Au final, j’en ai vendu 1000 le premier mois à 15 euros. C’était en 2008 – 2009. Ça m’a fait 15000 euros, moi qui étais à découvert sur mon compte bancaire. J’ai aimé l’infopreneuriat. Je me souviens du matin où je me suis dit : « je veux faire ça toute ma vie ». Je m’étais réveillé et j’avais plus 500 euros par rapport à ce que je m’étais endormi. Je me suis dit, je veux faire ça toute ma vie. Et c’est là qu’est né mon grand amour pour l’entrepreneuriat. Je pense que c’est le guide encore aujourd’hui qui est le plus téléchargé, le plus vendu de France.
[04:35] L.H : Comment s’appelle-t-il ?
[04:36] A.P : Caser en une semaine. C’est un livre de séduction pour les hommes. J’espère qu’il est devenu ringard et qu’entre-temps plein de coachs en séduction ont sortit mieux que ça.
[04:46] L.H : Caser en 6 jours, en 5 jours, en 4 jours. Du coup, c’était quoi ton statut parce que tu étais ingénieur ? Tu faisais ça parallèlement ? À quel moment tu t’es lancé à plein temps dans l’entrepreneuriat ?
[04:59] A.P : J’ai fait ça en plusieurs petites étapes. Au début, je me cachais de mon entreprise pour faire mes petites revenues, etc. J’ai découvert qu’on pouvait les déclarer en appelant au centre des impôts en BNC (bénéfice Non Commerciaux). En tout cas, la première année parce que c’est vrai que c’est des revenues qui arrivent par hasard. Tu ne sais pas si ça va durer dans le temps ou pas. Après ça, j’ai fait auto-entrepreneur. J’ai fait EIRL.
[05:23] L.H : C’est mon statut actuellement
[05:24] A.P : Ben voilà, impeccable ! SARL, après je passe en SAS dans les jours qui viennent là. Donc, j’ai fait tous les statuts l’un après l’autre. Je ne sais pas en 2008 – 2009 qu’on pouvait y vivre réellement. Ça m’avait fait une grosse somme d’argent, mais je n’arrivais toujours pas à penser qu’on puisse en faire un métier. Puis un jour, je me suis dit, allez, c’est parti. En fait, ce qui est dur dans la vie, c’est quand tu as fait des études, quand tu as bossé toute ta vie pour avoir un boulot. Tu as passé ton Bac, tu as passé ton Bac + 2, ton bac + 3, ton bac + 5, etc. Et tout te dédie à un métier. C’est difficile psychologiquement de se dire, je vais tout laisser tomber pour devenir entrepreneur dans un domaine qui n’a rien à avoir. En l’occurrence, ça c’était la séduction. C’était compliqué dans ma tête d’avoir fait 15 ans d’étude pour arriver à ça au final. Un jour, je me suis dit, allez, il faut que je fasse un choix entre ce qui me passionne vraiment versus la raison qui aurait été de bosser chez Bouygues par exemple, orange ou free télécome. Un jour, je me suis dit aller, c’est partit. Je vais tenter le tout pour le tout. J’ai un peu d’argent sur le côté. J’ai mal dormi pendant 3 mois quand même quand je me suis lancé, quand j’ai quitté mon CDI. J’avais un salaire, j’avais des petites revenues. Et ça me faisait quand même 1000 ou 2000 euros par mois. Tu vois, je me suis dit, c’est partit. Je quitte tout, je tente le tout pour le tout. Je bossais chez Bouygues télécom au passage. Je ne sais pas si mon ancien chef m’écoute. Je n’ai pas osé leur dire que j’allais faire ça. Je leur ai dit que j’allais bosser chez Free Télécom.
[06:58] L.H : Comment l’ont ils pris ?
[06:59] A.P : Ils ont dit, ce n’est pas grave. Vas-y ! C’est le seul concurrent. En fait, derrière, je me suis mis à fond dans ce bouquin-là. Après ça, avec ma vie qui avançait, mon problème, c’était plus de draguer les filles, c’était d’arriver à les garder après qu’on soit en couple. J’ai lancé jerecuperemonex.com. Les business suivent ma vie en fait. Quand j’aurais 80 ans, je vais lancer jesuisàlaretraire.com ou quelque chose comme ça.
[07:25] L.H : Tu peux le réserver dès maintenant. Mais, ton premier livre, par quel canal, il s’est vendu ? Tu avais déjà un site, un blog ? Je parle de celui que tu as vendu à 1000 copies.
[07:35] A.P : À l’époque, le spam n’existait pas. Tu pouvais t’échanger 1 million d’e-mails sur des clés USB. Tu le branchais sur ton truc et tu envoyais des e-mails. C’est incroyable. Aujourd’hui, Spam, c’est partout, tu vois. Le Spam, ça a peut être 6 ans maximum. Avant ça n’existait pas. Avant si tu envoyais 1 million d’e-mails, tu avais 1 million de personnes qui l’a recevait. J’ai envoyé ça comme ça sur une simple page de vente. C’est comme ça que j’ai tout gagné. Je n’ai pas fait de blog, etc dessus.
[07:58] L.H : Ok ! Du coup, tu lances « je récupère mon ex » parce que tu étais en couple. Tu as perdu ton ex ?
[08:05] A.P : J’ avais des petites difficultés en couple. J’ai toujours eu cette peur de me faire larguer. Je voulais comprendre comment est-ce qu’on faisait. Voilà ! Comment est-ce qu’on fait pour avoir une belle vie de couple ? Comment est-ce qu’on fait quand ça marche moins bien ? Comment est-ce qu’on fait lors d’une rupture amoureuse ou lors des disputes ? Il n’existait pas de site sur ce domaine-là. Tout ce que je lance ne fonctionne pas. Je dirais qu’en moyenne quand je lance 10 choses, il y en a 1 qui fonctionne. Tu sais, il y a des tonnes d’entrepreneurs qui vont dire, tout ce que je lance ça cartonne, c’est la folie, c’est génial. En vrai, c’est faux, tu vois.
[08:41] L.H : Sur leur page LinkedIn, il y a tout ce qui a marché. Tout le reste … Du coup, restons sur « je récupère mon ex ». Ça a marché, c’est allé beaucoup plus loin que ce que tu imaginais, non.
[08:55] A.P : Aujourd’hui, il y a énormément de personne qui bosse dessus. Il y a quelque chose comme 32 prestataires, je pense qui bosse dessus chaque mois. Donc, c’est devenu quelque chose de gros, vraiment. J’ai eu 8 millions de vues sur la page YouTube. Il y a 20 000 personnes sur le blog chaque jour. J’ai créé un groupe Facebook qu’il y a 2 000 personnes, il y a un mois de ça, ils sont 2 000 comme des fous dessus. Il y a vraiment un immense engouement, déjà parce que c’est un sujet que j’affectionne très particulièrement. Vraiment au fond de mon cœur, j’adore aider les gens. Comme toi, je pense aussi, tu adores aider les gens. On a ça en commun. On adore parler et on adore aider les gens. C’est pour ça que mes deux amours aujourd’hui, c’est vraiment aidé les gens en plein problème de cœur. Également, aider les gens qui veulent se lancer sur internet. Parce qu’au-delà d’être un coach en conquête amoureuse, j’aide aussi une dizaine voir une vingtaine de sociétés derrière. Des petites sociétés ou de très grosses sociétés qui veulent développer leur stratégie numérique.
[10:00] L.H : C’est Génial.
[10:03] A.P : C’est une espèce de laboratoire au final. C’est un laboratoire de test marketing. Marketing dès fois, c’est vu comme quelque chose de péjoratif, tu vois. Là, c’est vraiment aider les gens au mieux et aux plus vite. Toujours efficace comme toi, au passage.
[10:15] L.H : Tu parlais tout à l’heure des Chatbots. C’est un nouveau truc que tu essais ? Et si ça marche, tu peux accompagner d’autres entrepreneurs, d’autres entreprises là-dedans.
[10:22] A.P : Exactement !
[10:24] L.H : Juste au passage. C’est marrant ce que tu me dis parce que moi, j’ai fait un blog sur le développement personnel pour les hommes. Pareille, en fonction, où j’étais, je parlais de ça. Moi, j’ai écrit un article par contre « 9 raisons de ne plus revoir son ex ».
[10:41] A.P : Tu as tout à fait raison.
[10:43] L.H : C’était un truc comme ça et ça avait bien marché. Il y a un marché énorme là-dessus.
[10:49] A.P : Ce sont les ruptures amoureuses. Une fois sur deux, il faut éviter.
[10:54] L.H : Oui d’accord !
[10:55] A.P : Une fois sur deux, il faut foncer pour récupérer.
[10:59] L.H : Alors, racontes-nous. Donc, à partir de cette expertise, tu génères des revenues. Est-ce que tu peux nous raconter une peu. Au début, combien tu gagnais vue que c’est des choses que tu as rendues public ?
[11:10] A.P : Au début, l’idée était la suivante. Je ne sais pas si tu marches pareille. Je marche beaucoup au revenue journalière. Si je sais combien je gagne par jour, je peux l’étendre jusqu’à la fin de ma vie, tu vois. J’avais un e-book en PDF qui faisait 150 pages je crois que je vendais 16 euros. Je ne sais pas si les calculs sont aussi simples pour toi, si j’en vends deux par jour, combien je gagne par mois ?
[11:41] L.H : 6 000 ?
[11:46] A.P : Non, ça fait 32 euros par jour et il y a 30 jours dans le mois. Ça fait donc 900 ou à peu près 1000 euros. Tu vois.
[11:53] L.H : Pardon, je me suis trompé.
[12:00] A.P : Dans ma tête, en fait, c’était très simple. Mais je pense que beaucoup d’entrepreneurs se disent combien est-ce qu’il faut que je gagne par jour pour me faire 1000 balles, tu vois ? Mon objectif numéro un, c’était donc d’arriver à vendre deux par jour. Après ça, il y a quelque chose de vraiment intéressant, c’est que tu passes par des tonnes paniers et tu te dis que j’ai atteint mon panier maximum. Quoi que je fasse, je ne pourrais jamais en gagner plus. Tu as déjà ressenti ça ou pas toi ?
[12:27] L.H : C’est-à-dire que là par exemple, je suis en train de faire du B2B. Pendant très longtemps, je m’adressais juste au particulier. Maintenant, je m’adresse aux entreprises et je fais du freelance. Alors le freelance, ça a des avantages et des inconvénients, mais l’inconvénient, c’est que tu échanges ton temps contre de l’argent. Effectivement, j’ai fait mon prévisionnel sur l’année, il y a un plafond que je ne pourrais pas dépasser. Oui, c’est quelque chose que je vis actuellement.
[12:55] A.P : Il y a quelque chose d’intéressant sur internet, c’est, tu penses que tu es limité à quelque chose et puis, un jour, tu as un modèle dans un autre domaine, dans un autre site web, du mec qui fait quasiment le même business que toi. Lui, il réussit à dépasser ce palier. Si c’est possible, je vais y arriver. Il y a un exemple comme quoi la limite humaine pendant des années, on a pensé que la limite humaine faisait qu’on ne pouvait pas courir les 100 mètres à moins de 10 secondes. Je te dis ça, ce n’est peut-être pas les bons chiffres. Jusqu’aux années 50 environ, personne n’a réussi. Un jour, quelqu’un a réussi à le faire. Deux mois après, ils étaient 40 à avoir réussi à le faire. Le fait que psychologique savoir que c’est possible, tu peux y arriver.
[13:44] L.H : D’où l’intérêt. C’est pour ça que pour moi d’interviewer des personnes comme toi, aussi bien pour moi que pour les auditeurs et ce qui nous regarde, c’est vraiment passionnant. Tu vois, quelque fois, c’est vrai que c’est le fait de se dire, on ne peut pas y arriver. Quelque fois, c’est aussi un manque d’ambition. Dernièrement, j’ai la pensée, je me dis, mais comment ces entreprises font pour avoir tant de marge pour avoir 100 000, 10 000 salariés. Donc, si eux le font, ok on n’est peut-être pas exactement pareille, on n’a pas les mêmes talents ou les même opportunités. Bref, mais moi, j’ai besoin d’être même à un centaine de Marks Zuckerberg, ça me suffit. Du coup, je pense au revenu, je divise par 100 et je me dis voilà, ça me fait un objectif. Donc toi, c’est quoi ton modèle en ce moment ? Est-ce que tu as un modèle ?
[14:47] A.P : J’essaie de m’inspirer de plein de gens. C’est marrant ce que tu dis parce que je me suis déjà posé cette question. Comment est-ce qu’ils font à gérer autan de monde ? J’ai déjà envoyé un e-mail à Xavier Niel de Free.
[15:09] L.H : Pour qui, tu n’as pas travaillé.
[15:10] A.P : Je n’ai jamais travaillé au passage. Au passage, son e-mail est ultra-simple, c’est xavier.niel@free.fr tout simplement. Je lui ai dit, comment est-ce que tu fais pour gérer 10 000 personnes, moi, je n’arrive même pas à gérer un stagiaire. C’est simple, reste dans l’esprit Start-up toute ta vie et ça va le faire. Je te promets, envoyez-lui un e-mail et vous verrez. C’est soit lui ou un chatbot peut-être. En tout cas, il répond. Je pense qu’il faut tout simplement rester en mode start-up et puis se développer en permanence.
[15:47] L.H : Qu’est-ce que tu entends par là ? Est-ce que tu peux développer un peu cette idée ?
[15:52] A.P : Pendant longtemps, je pensais que le fait de grossir une équipe, ça consistait à mettre des tonnes de process en place, faire des pyramides comme dans le monde de l’entreprise finalement, tu vois. Arriver à des systèmes super complexes, etc, alors qu’au final, si on regarde bien les sociétés qui cartonnent, comment Google s’est lancé ou comment Facebook s’est lancé. Ça a été par une poignée de gens qui étaient passionnés qui avaient ce même rêve, cette même ambition. Qui n’ont pas compté leur heure, et qui sont partie dans tous les sens pour arriver au final à construire quelque chose qui avait du sens, tu vois.
[16:25] L.H : Tu parlais des 32 prestataires. C’est des freelances avec qui tu travailles ?
[16:31] A.P : Exactement !
[16:32] L.H : Est-ce que tu as des salariés, des stagiaires actuellement ?
[16:35] A.P : On a des stagiaires et on a plus de salarié depuis une semaine-là. Je suis en train de dire une bêtise, on en a peut-être une autre salariée. Il faut que je réfléchisse, j’ai peur de dire une bêtise.
[16:49] L.H : Raconte nous un peu, c’est quoi ton business aujourd’hui aussi bien en répartition de temps. Tu travailles sur quoi 1/3 sur « je récupère mon ex » et 2/3 sur quoi ? Et Comment se déclinent tes sources de revenue ?
[17:02] A.P : J’ ai deux sources de revenues qui sont très distinctes. Je bosse la moitié de mon temps sur « je récupère mon ex », parce que c’est mon bébé et je pense que ça va encore progresser pendant des années. Je suis plus connu dans la rue pour ça que pour d’autres choses. Quand on me croise dans la rue, c’est Antoine de « je récupère mon ex », comment ça va, etc. Ça fait bizarre d’ailleurs, au début, mais bon bref. La deuxième partie qui est moins connue c’est que j’ai une agence digitale qui s’appelle l’agence CSV qui elle accompagne des entrepreneurs. Je ne suis pas sûr qu’ils aiment qu’on dise leurs noms ou pas. Ça peut aller des gens qui sont très connus dans le DEF perso, on va aller gérer leur chaîne YouTube, faire qu’elle ait plus de visibilité, etc. Ça peut être aussi des petits entrepreneurs comme par exemple un plombier malin qui comprends qu’il peut faire 10x plus de chiffres d’affaires dans la région où il est que les autres qu’ il passe par internet que s’il passe par des moyens traditionnels. Je vais demander qu’ils veuillent qu’on cite ou pas. Mais, il y en a un en ce moment qui cartonne depuis trois qu’il a lancé des pubs Facebook, qu’il utilise les chatbots, etc. Un plombier quoi, c’est un métier. Tu ne dirais pas qu’il touche à ça en général. C’est comme un charcutier avec un chatbot, c’est juste impossible quoi. En fait, demain, on aura des charcutiers qui auront des Chatbots, qui te répondront sur Facebook automatiquement.
[18:24] L.H : C’est génial. Puis, peut-être qu’il faut en profiter aujourd’hui. Tu m’as présenté un outil qui s’appelait many chat. Il faut peut-être en profiter aujourd’hui parce que peut être comme pour le marketing par e-mail, dans 10 ans, ça restera utile, mais ce sera plus aussi nécessaire. D’où l’importance de s’essayer, d’y aller. Pour tous ceux qui ont des métiers traditionnels, il est temps de se lancer sur le web. Je pense à Gary Vaynerchuk, je ne sais pas si tu suis un peu ce qu’il fait. Lui, il dit souvent que la rapidité, c’est quelque chose d’essentiel. Qu’est-ce que tu en penses de ça parce que finalement dans tout ce que tu as fait, tu as été pas mal dans l’innovation, tu es l’un des premiers arrivés à chaque fois. Est-ce que c’est sur ce levier-là que ton business a toujours cru ?
[19:11] A.P : Toujours ! Il y a une belle phrase que je ne peux pas citer tellement elle était bien tournée. Je vais te la citer de manière pauvre.
[19:21] L.H : Vas y ! Paraphrase là.
[19:21] A.P : Cette phrase te dit, forme toi en permanence où ton business va mourir. C’est soit toujours à l’afflux. De toute façon, moi je vois, à chaque fois qu’on sort quelque chose, tous nos concurrents le sortent un mois ou deux après. On a toujours intérêt à avoir cette longueur d’avance parce que le jour où on l’aura plus on peut être sûr qu’on va se faire écraser. Tu vois par exemple, many chat là en ce moment, on a pensé à réellement supprimer toutes nos stratégies e-mails. Historiquement, on a toujours marché sur l’acquisition d’e-mails, sur ce qu’on appelle des leads dont on parle très souvent. On est en train de penser à quitter toutes nos stratégies e-mails pour passer uniquement sur des chats Facebook. Ça permet un taux d’ouverture qui est gigantesque et une flexibilité pour abonner les gens, pour les envoyer sur les autres séquences, etc. Tu es sûr qu’ils te lisent, tu es en contact permanent avec eux. C’est un outil qui est redoutablement intrusif et efficace. Il rend un service dingue. Je suis dans une niche aussi. Là, on parle un peu technique. Je suis dans une niche de marché qui est un peu compliqué sur la récupération d’ex parce qu’on sait qu’on a nos clients dans un temps très limité. En fait, quand ça va mal en rupture amoureuse, généralement, tu en as pour deux à 4 semaines généralement. Après ça, tu passes à autre chose. Pour la séduction, c’est des cycles un peu plus longs, on est sur deux mois en moyenne. Nous, on est sur un mois, la séduction, tu es sur deux mois, je pécho une fille, etc. Deux mois après en générale, ou tu l’as trouvé ou tu passes à autre chose. Là où en marketing par exemple, tu es abonné toute ta vie. Les gens qui sont fans de toi, ils vont te suivre peut-être pendant 10 ans, tu vois. Donc, le souci pour nous, c’est qu’on doit acquérir beaucoup de trafics et d’e-mails en très peu de temps et on sait qu’ils vont partir. Sauf qu’en fait, en e-mail (ça c’est un vrai gros souci) les gens, si jamais j’ai mis l’e-mail aujourd’hui, je sais que dans un mois, ils sont quasiment périmés. Mais ces gens, ils ne se désabonnent pas au final. Ça veut dire que quand j’envoie des e-mails sur 50 000 ou 100 000 personnes, il y a peut-être 1 personne sur deux qui est concernée. L’autre personne qui n’est plus intéressée qui n’ouvre pas, qui fait supprimer ou qui fait spam, etc. Tu sais, il y a une espèce de cercle vicieux. Moins l’e-mail est ouvert par des gens et plus ton taux de dérivabilité chute, etc. Donc c’est la catastrophe. Là où, typiquement sur Facebook, sur des robots Facebook qu’on n’a pas ces problèmes-là, tu vois. Si le mec n’en veut plus, il marque STOP et c’est fini.
[21:49] L.H : C’est génial ! J’ai jamais vu ça comme ça parce que oui, effectivement, c’est un business assez particulier dans lequel tu es. J’aimerais rentrer un peu plus dans le détail. Tu considères « je récupère mon ex » comme un blog encore aujourd’hui ou pas ? Comment tu le décris ?
[22:02] A.P : Un blog.
[22:03] L.H : Qu’est-ce que tu en penses de ceux qui disent que le blog, c’est mort. Aujourd’hui, c’est là vidéo, YouTube.
[22:10] A.P : Si c’était à refaire, je ne suis pas sûr que je ferais un blog aujourd’hui. J’étais à San-Diego là, pour la conférence trafic et conversion, et un mec a dit une phrase qui m’a choqué. Il a dit, les stratégies de référencement naturel, c’est pour les losers, c’est pour les débutants. C’est affreux, c’est juste affreux. J’étais choqué, je te promets. Il explique en fait que ça n’a rien de pérenne en fait. Si jamais, ta stratégie, c’est décrire sur un blog, d’attendre que les gens viennent, qu’ils s’obstinent, etc, c’est que c’est une des stratégies qui sont extrêmement lentes et longues. En gros, tu vas nul part. Il dit qu’en plus, ce n’est pas calable. Lui, sa stratégie, c’est qu’il faut acheter le buy content. Tu vois, tu achètes du trafic par exemple sur Facebook. Le blog lui, il sert juste de page d’arriver, tu vois. Tu mets alors 1000 euros par jour pour sponsoriser un post. Ton post du jour, c’est mon interview avec Antoine Peytavin : il a dit une phrase qui m’a choqué. Admettant que c’est ça ton article sur ton blog. Mais tu ne vas pas viser le référencement naturel, ce que tu vas faire, c’est que tu vas acheter pour 1000 euros de pubs pour le sponsoriser. Tu rediriges tout ça vers cet article et en bas de l’article, tu vas dire, si vous voulez d’autres interviews motivantes comme celle-ci saisi ton e-mail. Il dit que là, on arrive sur quelque chose qui est calable à grande échelle parce que si jamais cette pub marche bien, il peut choper des centaines et des milliers d’e-mails. Là où instinctivement, on a tendance à se dire, allez, je vais me mettre au charbon, je vais écrire un article par jour, etc. Attendre que ça vienne, tu vois. Il utilise le blog comme plateforme en fait. Il s’agit donc d’une plateforme transactionnelle entre la pub et l’optin?
[24:13] L.H : Du coup, aujourd’hui, c’est une stratégie que tu utilises toi-même ?
[24:17] A.P : À fond, oui. On se dirige vers ça au maximum.
[24:21] L.H : D’accord ! Concernant la suite de ton business. Comment tu vois ton business dans 5 ans, dans 10 ans ? Même ton business dans … solopreneur, c’est aussi l’épanouissement personnel. Tu disais que tu aménageais dernièrement en Aix-en-Provence pour trouver un autre cadre de vie. Tu te vois comment dans 5 ans ou dans 10 ans. C’est quoi tes projets ?
[24:45] A.P : Ça fait longtemps que je travaille dessus. J’ai un petit souci dans ma double activité, c’est que lors ce que tu bosses sur deux activités en même temps, tu avances moins vite que ce que tu aimerais. Mais j’ai envie de transmettre tout ce que j’apprends. Je me reconnais un peu en cette même passion. J’aurais bien aimé qu’un jour quand j’étais plus jeune, on me donne autan de clé. Tu vois, voilà Antoine, arrête de chercher par là-bas. Fais plutôt ça en ce moment. C’est ça qui fonctionne en ce moment. J’ai ouvert un groupe Facebook, sur lequel, je donne tous les jours des conseils. Ça va des petits tuyaux techniques jusqu’à des pensées… C’est vrai que tu as raison : bien-être, philosophie de vie, business sont extrêmement impliqués dans notre philosophie de vie. J’ai quitté Paris un an pour le Sud en me disant quitte à gagner ma vie n’importe où, autan le faire au soleil et à la plage, tu vois. Ça a été un peu dur. La transition a été un peu dure de Paris en province. Mais en tout cas, je l’ai fait. Je pense que pour rien au monde, je reviendrais aujourd’hui à Paris. J’aime toujours Paris, je l’adore de tout mon cœur. D’ailleurs, tous les 15 jours, j’y suis. Mais je préfère vivre à la plage plutôt que là-bas. Là dans les années à venir, je m’apprête à ça. Là, il y a le WED où tu as fait une conférence ultra-inspirante il y a deux mois de ça, tu as parlé devant 300 personnes. C’est vers ça que je dirige mon maximum.
[26:26] L.H : Du coup, chez ces entrepreneurs, quelles erreurs tu vois le plus souvent ou quels conseils tu donnes le plus souvent ? C’est quoi ton constat aujourd’hui auprès des entrepreneurs. Qu’est-ce qui nous manque en France, chez les entrepreneurs, chez ceux qui débutent ?
[26:43] A.P : Il y a deux grands types d’entrepreneurs. Ce n’est pas de la procrastination parce qu’ils reçoivent beaucoup d’informations dans tous les sens et ils se trouvent assaillis par des stratégies. Du coup, ils bloquent, ils ne savent plus par quoi commencer, comment se motiver, etc. Ils ne savent pas si leur idée est bonne ou si ce n’est pas bon ou s’il faut se lancer ou pas. Ce qui en fait, des étudiants permanents. Tu leur retrouves dans toutes les conférences, dans tous les salons. Tu leur dis, alors ton projet, tu en es où ? Il te répond que ça fait 3 ans qu’il bosse sur le concept, je ne sais pas ou j’en suis, etc. Le premier grand groupe, c’est ceux qui n’ont jamais réussi à se lancer ou à oser. Je vois aussi beaucoup de gens qui se démotivent. Ils ont une bonne idée, ils ont mis plein de choses en place. Là c’est autre chose parce qu’ils sont baignés dans un climat qu’on voit beaucoup sur Facebook. C’est tellement simple d’être entrepreneur, lance toi, tu vas gagner des millions. Ils sont partis là-dessus. Ils se sont dits, moi aussi, je veux gagner des millions. Ils sont lancés là-dedans et ça fait un flop juste après. Ce qui est aussi complètement démotivant au passage. Ce sont des gens qui à un moment donné, je pense qu’il faut prendre notre part de responsabilité en leur expliquant les vraies choses de la vie. Voilà, se lancer sur le web, ce n’est pas si simple que ça en à l’aire. Il y a une espèce de grand jeu sur Facebook de dire, c’est super simple, fait n’importe quoi, ça marche, etc. Mais ce n’est pas si simple au final. C’est vrai non ?
[28:16] L.H : C’est claire.
[28:17] A.P : C’est même super compliqué en fait.
[28:19] L.H : Justement par rapport à cette complication parce que si on arrête l’interview-là, on se dit ouaou Antoine, trop bien, je vais me lancer. Voilà, je vais récupérer, je ne sais pas moi, mesdettes.com et puis ça va super bien marcher. Qu’est-ce qui a été difficile dans ton parcours ?
[28:37] A.P : Ce qui a été difficile. En fait, il y a quelque chose d’évident. Plus avec les années, plus je m’en rends compte. C’est qu’on ne sait jamais à l’avance si une idée est bonne ou pas. Dans le doute, je le remarque même en Amérique dans la conférence, quand je vois ce qu’il lance. Par exemple, plutôt que de lancer un article par jour, ils vont lancer 5. Sur 5 thèmes différents, ils vont regarder celui qui marche le mieux et ils vont sponsoriser l’article en mettant de l’argent dessus en pub. Parce que même eux, nos plus grands marketeurs du monde, ne savent pas à l’avance, ce qui va marcher. Quand j’envoie une newsletter, je ne suis jamais sûr à l’avance de ce qui va marcher ou pas. Mon conseil, en fait, c’est avant de se dire dans ma tête, j’ai un projet qui va cartonner, etc, je suis sûr que c’est ça ; je pense que le vrai fin mot de l’histoire, c’est de tester en fait. Quand tu as un doute entre 5 ou 10 concepts, n’en élimines aucun. Sauf si tes copains te disent que celui-là vraiment, il ne sert à rien. Essaie, publie-en 10. Après ça, sois juste un analyste. Regarde, là où les gens sont juste accrochés. Comment ça c’est comporté ? Je crois beaucoup en fait à l’avancement par petit pas. Tu fais un petit pas, tu essaies. Et tu analyses derrière. Tu ne mets pas toute ton énergie pendant 3 ans sur un projet pour le sortir et dire finalement merde, c’est loupé. Si jamais tu as l’âme d’un coach sportif, les gens t’attendent peut-être sur des séances chez eux, peut être sur des séances sur Skype, peut être sur YouTube, peut être sur Instagram, peut être pour perdre du poids, etc. Regardez-en quoi il y a du marché, en quoi, il motive les gens. Puis, il n’y a pas deux business pareils comme il n’y a pas deux personnes pareilles.
[30:22] L.H : Comment tu as fait justement pour rebondir sur ces échecs ? Quand autour de toi, il n’y a pas d’entrepreneurs. Pour peu que tu manques un peu de confiance en toi, tu sois dans une situation financière délicate, tu lances un projet. Ça ne marche pas, tu as envie d’abandonner derrière. Moi, je connais quelqu’un qui me disait, voilà ça fait 3 ans que j’essaie de faire un truc, je n’y arrive pas. Là, je veux rebondir sur quelque chose. Comment toi, tu as trouvé la motivation pour rebondir sur d’autres projets ?
[30:56] A.P : Je vais citer Ryan Lochte qui disait « si on échoue, on fait la fête, si on réussit, on fait encore plus la fête. ». Il dit, un échec, c’est un pas en avant. En gros, lorsqu’il va voir son équipe. Si jamais il y a un problème, par exemple, il n’y a pas eu assez de quelque chose un jour. Ce qu’il veut entendre, c’est qu’aujourd’hui, il n’y a pas eu assez d’options et on a analysé. La raison vient de ça. Ce qu’il ne veut pas entendre, c’est la raison vient du fait qu’il ne faisait pas assez beau, le marché n’était pas bon, etc. Il ne veut pas entendre que la faute vient de quelqu’un d’autre. Il veut entendre, on a échoué, c’est normal ça arrive. Comment est-ce qu’on peut l’analyser, qu’est-ce qu’on en retire et comment on va de l’avant. À partir du moment ou tous tes échecs sont des pas en avant en fait et que toutes tes réussites sont des pas en avant, il faut accumuler. En vrai, il faut accumuler les échecs et les réussites pour que tout bouge. C’est peut-être important d’avoir 10 échecs avant de réussir. Parce que tes 10 échecs t’auront appris 10 choses. Si maintenant, tu te dis merde, j’ai échoué, je suis trop fier et je n’en veux qu’à moi. Bien sûr que c’est foutu. Si tu dis, j’ai échoué, j’ai analysé et j’ai compris que j’ai échoué parce qu’en fait, on ne m’a pas attendu là-dessus, on ne voulait pas ce produit-là. J’ai trop misé sur tel type de marketing. Dans ce cas-là, c’est gagnant. Là, tu progresses.
[32:27] L.H : Il y a des choses qu’on ne voit pas, même Mark Zuckerberg, bien sûr on voit le succès de Facebook. Mais ce qu’on ne voit pas, c’est au quotidien, c’est plein plein plein d’échecs, plus ou moins de grande ampleur. Mais, c’est comme ça dans la vie de tout le monde. Je pense que c’est important d’en parler pour que les gens se décoincent de cette idée-là. Il y a un gros travaille à faire dans ce cas-là à mon avis parce qu’on n’est pas dans un pays où l’entrepreneuriat est quelque chose de naturel. Donc, j’étais à une conférence qui s’appelle la conférence des failds et c’était super intéressant comment les gens racontaient leur échecs. Je pense qu’il faut créer un état d’esprit où on accepte l’échec et on a une responsabilité à ce niveau-là même si ce n’est pas simple.
[33:17] A.P : Après ça, c’est des cerveaux aussi ! Tu vois, en t’écoutant, typiquement, on récupère des idées, on sait comment avancer, etc. Je ne sais pas si on le droit de faire une auto-promo sur ta chaîne ?
[33:29] L.H : Bien sûr !
[33:29] A.P : Il n’y a pas d’argent d’ailleurs. J’ai fait un groupe Facebook qui s’appelle lancement par Antoine Peytavin, très très narcissique comme groupe. Avec l’idée de réunir plein de cerveau, j’espère que tu es dedans au passage.
[33:43] L.H : Non ! Je ne sais pas, mais je vais m’inscrire en tout cas.
[33:47] A.P : Dans ce cas, c’est mon échec de la journée. L’idée, c’est que les gens soumettent leurs idées de lancement et que tous les cerveaux du groupe viennent leur aider et leur disent voilà, ton idée est bonne ou pas. Fais comme si, fais comme ça. Il y a des experts en copy writing, des experts en YouTube, il y a des créateurs de plateformes, etc. Tout le monde donne leur avis avec l’idée que l’intelligence collective peut faire que tes échecs et tes réussites vont plus vite que tout seul avec ton propre cerveau. 50 cerveaux marchent toujours mieux qu’un seul cerveau.
[34:17] L.H : Écoutes, après l’auto-promo, j’ai envie de dire avant de se dire au revoir, si on veut en savoir plus sur toi, sur ton activité, si on veut recevoir de l’aide de ta part, comment on fait ? Où est-ce qu’on va ?
[34:30] A.P : Facebook, c’est mon robot qui va vous accueillir.
[34:34] L.H : Antoine Peytavin. Donc, on va mettre le lien sur le chatbot directement. Puis, un dernier mot à adresser à tous ceux qui nous écoutent et qui nous regardent ?
[34:44] A.P : Un dernier mot pour toi, je suis extrêmement fier. Je t’ai écouté pendant très très longtemps, je t’écoute toujours. Je suis extrêmement fier de passer dans ton podcast et vraiment, vraiment, extrêmement fier.
[34:55] L.H : Ça me touche énormément.
[34:57] A.P : C’est moi qui te remercie. D’avoir été invité aujourd’hui, tu as fait ma journée en m’invitant.
[35:01] L.H : Ça me touche vraiment. Bon, merci beaucoup Antoine. Je n’ai pas l’habitude, ça me met mal à l’aise. Je te remercie et très très bientôt. Donc, le WED 2018, on a déjà une date ?
[35:14] A.P : Bien sûr !
[35:18] L.H : Morgane, elle ne va pas être contente.
[35:20] A.P : Début février 2018.
[35:25] L.H : Début février 2018. Suivez Antoine, il vous répondra dans le Chatbot.
[35:32] A.P : Je réponds pour de vrai quand même.
[35:33] L.H : Mets un truc quand sera le WED. Ça marche comme ça. Dès que tu vois WED, il y a une date qui affiche.
[35:41] A.P : Exacte, il y a des mots-clés.
[35:43] L.H : Merci Antoine. Puis, à très bientôt alors.
[35:46] A.P : Salut et bonne journée.
[35:51] L.H : Bon, génial !
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