J’ai eu l’opportunité de donner une conférence au WED 2017. Voici le replay.
Transcription de la vidéo
C’est un spécialiste en marketing et en personal branding. C’est aussi un blogueur qui accompagne les passionnés dans leur business depuis 2011. Auteur du guide Blogueur débutant, fondateur de la conférence Solopreneur, ce n’est quand même pas rien ! Il accompagne les entreprises en communication digitale. C’est aussi, et c’est comme ça que je l’ai connu, le papa du podcast français.
Aujourd’hui, il va nous parler de « mieux se comprendre pour mieux entreprendre » ; Ling-en Hsia
Présentateur : c’est un réel plaisir de t’avoir ici !
Moi : merci, merci les enfants. Je suis très honoré d’être là aussi.
alors moi, j’écoutais Difool quand j’étais jeune, mais j’avais commencé mes cours d’allemand en 6ème. On m’avait dit en primaire, prends allemand comme ça, tu seras dans une bonne classe. J’étais dans une Zep, j’ai bien fait de prendre le conseil.
Et j’étais là à me dire Wow, ça change du chinois, ça change du français et c’est passionnant. Très rapidement, je me suis dit : « Je veux être prof ». Moi aussi, j’aime aider les gens et je veux être prof. Hors, quelques années plus tard, il y a 5 ans environ, j’ai effectivement édité le « guide du blogueur. » Donc, j’ai créé un blog, et en fait, d’un trait de personnalité qui est la curiosité, l’envie d’aider, je me suis retrouvé à être pédagogue. Je ne suis pas devenu prof entre-temps, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à former les gens et notamment à écrire un livre. Et ce livre, il est devenu un contrat, il y a 4 mois avec une maison d’édition pour éditer le livre dans les librairies.
Pourquoi je vous raconte ça ? Je vous le raconte parce que j’aimerai dans cette présentation faire comprendre une chose. Quand on parle de trait de personnalité, on est tous nés différents, que ces traits de personnalité, on les transforme en compétence professionnelle, on peut atteindre de super résultats.
Moi, si j’avais voulu être chanteur, je n’aurais jamais réussi. Par contre, écrire un livre, j’ai réussi, pas parce que je suis exceptionnel, mais parce que j’ai des traits de personnalité qui sont la curiosité et l’envie d’aider. Je les ai développés et je suis devenu de plus en plus pédagogue. Puis enfin, j’ai pu publier un livre.
Donc, ce que je vais vous demander maintenant, c’est de prendre votre très beau carnet. Ils sont magnifiques hein ? De prendre votre style et d’y noter vos 10 qualités que vous avez. Le mode d’emploi est le suivant, mettez-vous à la place de votre ami, et c’est ce meilleur ami qui écrit sur vous. Ok ? Ce n’est pas vous qui vous dites que vous êtes beau, riche, etc. Qu’est-ce que votre meilleur ami va dire sur vous ? Prenez-le tout de suite, on a peu de temps et je compte sur vous.
D’ailleurs, je vais le faire avec vous. Pensez vraiment à votre meilleur ami. C’est lui qui parle et qu’est-ce qu’il va dire sur vous. Ça peut être des compétences professionnelles certes, mais ça peut être des traits de personnalité et des traits de caractère.
Alors, vous allez garder ça dans un coin. Maintenant, je vais vous présenter trois choses, trois traits de personnalité qui m’ont permis d’atteindre trois résultats dans l’objectif de vous encourager.
La première chose, c’est que j’aime bien discuter. J’aime bien parler à des gens, et ça depuis que je suis tout petit. Malheureusement, quand on était au collège, on faisait des cercles et on se charriait sur les baskets, sur les oreilles, sur le nez, etc. Mais quand même, il y avait cette idée que j’aimais bien, c’est discuter et j’ai gardé ça. Le fait que j’ai bien aimé discuter, ça m’a permis de bien aimer networker. Et networker, ça peut être en ligne ou hors ligne.
Alors, je vais vous raconter comment j’ai décroché mon plus grand contrat de 2016, c’était pour un contrat de freelance. Je ne sais pas ce que vous faites quand vous comparez des offres, moi, je cherchais un expert-comptable. Au bout d’un mois, j’en avais marre, je ne savais plus comment faire. Ce que j’ai fait alors c’est que j’ai posé des questions : « Quel régime je dois choisir ? » Et je vais mettre @A, @B, et @C qui sont 3 entreprises. Je leur ai demandé, quel régime je dois choisir ? J’ai attendu leur réponse, j’ai essayé de voir qui allait me répondre et qui allait me donner une réponse pertinente. Quelques-uns m’ont répondu et deux heures plus tard, soit dans mes messages privés sur Twitter, ce Twitter que vous regarder une fois par semaine, est-ce que vous voulez travailler pour nous ? Est-ce que vous voulez vous occuper de nos médias sociaux ?
Là, c’était ouaou ! Certes, j’avais fait 15 000 tweets avant, pendant 5 ans. Mais ça a payé. Ce côté, j’aime discuter, j’aime interagir avec les gens sur Twitter ou dans la vraie vie m’a apporté un client et c’est mon plus gros client en 2016. OK ?
Donc, je suis partie d’un trait de personnalité « j’aime discuter » , je l’ai transformé en compétence professionnelle « j’aime networker », j’essaie d’être meilleur chaque jour et j’ai décroché un contrat.
Autre chose que j’ai pu réaliser cette année. Autre trait de personnalité, je reprends pour que vous compreniez le schéma. J’aime beaucoup sourire. Les gens me connaissent aussi pour ça. Le fait de bien aimer sourire, en fait, professionnellement, c’est quoi ? C’est avoir de l’empathie sur les gens. On ne sourit pas tout seul devant son miroir. On sourit parce qu’on aime se connecter avec des gens, on a de la compassion, on a de l’empathie avec les gens. Cette empathie, je l’ai utilisée pour faire quoi ? Pour monter la conférence de Solopreneur effectivement, pour faire de la formation. Si aujourd’hui, vous allez sur meetup, vous tapez Solopreneur et que vous êtes à Paris, vous pouvez participer à des petites formations, des petits ateliers où j’interagis, je fais un peu de coaching et ça, ça m’a permis de décrocher des clients, de pouvoir parler sur scène, de pouvoir intervenir à différents endroits.
Encore une fois, je suis partie donc du fait que j’aimais sourire, que j’avais de l’empathie pour les gens et j’en ai fait un pont important de mon business.
Troisième chose, c’est que j’aime raconter ma vie. Mes amis, dont j’en ai quelques-uns ici, vous le diront. J’aime ma vie. Autour de vous, vous n’avez pas toujours des gens qui veulent vous écouter tout le temps. Surtout quand vous commencez à parler de blogging, de Twitter de périscope. Les gens, ils ne comprennent pas. Donc, ce que j’ai fait, c’est que j’ai commencé à faire des podcasts et de faire des Vlogs. Et à interagir avec les gens sur internet. De là est née une communauté qui me suit. Par exemple, l’écriture de mon livre. Pendant deux mois de sa rédaction, je racontais mon parcours. Les gens ont engagé. Ce qui est important là, c’est certes, je suis parti du fait que j’aimais juste raconter ma vie jusqu’à encourager les gens à travers ma propre histoire.
En parlant de moi, en parlant de mes expériences, de mes réussites et de mes échecs, j’ai encouragé les gens. Ça, c’est vraiment important que vous sachiez que vous avez tous des traits de personnalité, vous êtes tous différents, mais si vous ne les utilisez pas pour votre business, vous n’allez pas réussir.
Pourquoi ? Parce que si vous n’êtes pas bon en vidéo et que vous essayez de faire comme Antoine, vous n’allez pas réussir. Bon, alors, essayez quand même parce que peut-être, il y a quelque chose qui va naître. Mais si vous n’utilisez même pas vos compétences, qui sont déjà innées à vous, pour votre business qu’est-ce que vous allez faire ? Vous allez utiliser vos points faibles pour votre business ? Ça n’a pas de sens, ok ?
Ce conseil est valable uniquement si seulement vous gardez en tête, et ne faites pas comme moi à mes débuts, que « l’argent, c’est important ». John Maynard Keynes disait, parce que j’ai fait de l’économie et j’ai retenu au moins un truc, « à long terme, nous sommes tous morts. » Tout ce qu’on vous dit là, c’est super important, mais pensez à gagner de l’argent tous les mois.
Ouais, tous les mois, il faut essayer. Moi, il y a eu des mois où je ne gagnais pas d’argents effectivement. Vraiment, retenez ça. On n’a pas tous le même niveau de talent, on n’a pas toutes les mêmes compétences, donc le peu de compétence qu’on a et le peu de talent qu’on a, si on ne l’utilise pas, comment peut-on réussir ?
La liste des 10 qualités que je vous donnais, je suis sûr qu’il y en a qui n’ont pas joué le jeu. Ils se sont arrêtés à 5 ou 6 parce que c’est un exercice difficile. Sachez que dans la liste, il y a certainement des compétences que vous n’utilisez pas dans votre business. Pensez à ces compétences-là. Si vous n’avez pas fait la liste des 10 ; continuez. Moi par exemple, ce que je vous dis là, qui aurait cru que le fait d’être bavard, ça m’aurait aidé dans mon business.
Si vous voulez une ressource, il y a un livre qui s’appelle « strengths finder », qui signifie trouver les forces. Ça va vous donner une liste de 10 compétences et à partir de ces compétences, vous allez voir qu’est-ce que vous pouvez développer d’un point de vue professionnel.
J’aimerais terminer par vous faire une Emmanuel Macron « Vive la France, vive la République », motivez-vous. J’aimerais vraiment faire ça, mais … Je vais vous dire quelque chose sagement, comme mes ancêtres le faisaient. Un ancêtre, Confucius, il avait une longue barbe, et il disait « le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans … » Le deuxième meilleur moment est aujourd’hui.
Merci !
Présentateur : bravo ! Avez-vous une question ?
Public : salut Ling-en, quelles sont tes dix qualités ?
Moi : mes dix qualités ? Ah non, non … C’est gênant. Il y a ma fiancée, là-bas. Elle y est quelque part par là, demandez-lui.
Public 2 : Ling-en, après toute cette réussite, ton prochain TEDx c’est quand ?
Moi : alors écoutes, je me suis dit que je ferais mon premier TEDx avant mes 40 ans. C’est ça mon objectif. Mais il n’y avait pas WED à l’époque. Donc, maintenant que j’ai fait le WED, c’est accompli. Je n’ai plus besoin de faire mon TEDx.
Continuez les gars, c’est super !
Public 3 : salut Ling-en !
Alors d’abord, merci pour aujourd’hui, pour la conférence. Merci aussi de m’avoir inspiré à créer mon podcast, à me lancer dans le business, etc. Parce que tu as été pour moi, le papa du podcast français. D’accord ?
Mais du coup, au début, le podcast était vraiment ridicule. En tout cas, dans le monde du business. Pourquoi est-ce que tu as voulu faire ça ? Comment tu as su garder la motivation parce que, voilà, j’imagine qu’au début, il n’y avait pas grand monde forcément. Comment tu as su développer ton audience avec le podcast ?
Moi : effectivement, je vous disais tout à l’heure que je suis bavard. Moi, parler 5 minutes dans une vidéo où il faut qu’on coupe et tout, c’est trop court. Moi, il faut que je parle une demi-heure. Donc, je faisais des podcasts.
J’écoutais des gens qui en faisaient beaucoup et ça m’a beaucoup inspiré. Je me suis dit que je vais faire ça. Donc, c’est quelque chose qui me plaît. Donc, c’est quelque chose qui me plaît. Je prends 5 points et puis j’improvise. Pourquoi ? Parce que j’ai envie d’encourager les gens, j’ai envie de leur donner des conseils, mais pas en gourou ou en forcément un prof de fac qui a tout en écrit. Je veux encourager les gens, je veux donner des conseils aux auditeurs, comme s’ils étaient en face de moi.
Ça, ça me motivait. J’ai eu des retours des gens qui m’ont encouragé. Souvent, on me reconnaissait par la voix, et on me disait, ah ouais, on te connaît. Ça a été important pour moi d’être motivé, de prendre du plaisir.
Par contre, ce que je dirais quand même, et ça revient à ce que je disais tout à l’heure « il faut gagner de l’argent tous les mois », il y a un pragmatisme. Même si on aime le podcasting, on ne peut pas faire que ça. Moi, j’aime les vidéos, je fais ça ; mais je fais du blogging. Puis, j’ai un travail aussi. Je fais du freelance aussi. Et ça, il ne faut pas l’oublier. D’accord ?
Pour avoir la liberté de faire sa passion à fond, comme moi, j’ai la chance vraiment de faire un business qui me passionne, tout ce que je fais me passionne, ça s’a un coût. Ce n’est pas en quelques années où je vais travailler pour quelques clients en freelance. Ce n’est pas désagréable. S’ils m’entendent (me lis), d’accord … Mais ça a un coût et il faut le prendre en compte parce que la liberté ça a un coût et ça, il faut le comprendre aussi.
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